La commémoration des défunts dans l'Eglise Catholique se déroule le 2 novembre, jour de la fête des morts. C'est la journée qui est consacrée pour commémorer tous les fidèles chrétiens qui sont morts.
Cette fête a été instaurée au début du XIe siècle par Saint Odilon, le cinquième abbé de Cluny. Selon la légende, un pèlerin, qui revenait de Jérusalem, aurait été détourné de son chemin à cause d'une tempête, qui l'aurait amené près de la Sicile. Il aurait été recueilli par un ermite, qui lui apprit que l'île était hantée par des diables, que le voisinage était couvert de flammes dans lesquelles les âmes des défunts y étaient jetées par les diables, qui criaient contre St Odilon. L'ermite demanda alors au pèlerin d'en faire part à Saint Odilon dès son retour en France, pour qu'il puisse, par des prières, apaiser la colère de ces diables. C'est pour cette raison que St Odilon, vers 1030, élabore l'idée de célébrer la mémoire des défunts (pas seulement les moines, tous les fidèles) par des prières ; et qui aura lieu le 2 novembre, le lendemain de la Toussaint (qui est célébrée depuis le début du 9e siècle). Cette coutume s'étend alors dans tous les monastères clunisiens, mais ne se généralise que vers le 13e siècle.
Aujourd'hui, St Odilon est invoqué pour demander le repos des âmes du purgatoire, qui, pour les catholiques, est le moment nécessaire pour achever la purification de l'âme, avant d'avoir accès au paradis.
Le mois de novembre était autrefois l'époque de l'année où l'on croyait que le monde humain et le monde divin ne faisaient qu'un, et qu'ils se confondaient, car c'était la période de la fin de l'été, et du retour de la saison froide et sombre.
C'était également l'époque de la fête celtique de Samain, à laquelle tous les hommes y assistaient, quelle que soit leur classe sociale, et où l'on faisait un grand festin (avec abondance de viande et de boissons). Le feu était omniprésent, que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur des maisons, dans les cheminées. Cette coutume est d'ailleurs restée jusqu'à la fin du XIXe siècle en Bretagne, puisque l'on faisait brûler une bûche dans la cheminée, qui était destinée aux défunts qui venaient visiter les vivants pendant la nuit.
Mais malgré une origine commune, comment la fête des morts a pu s'étendre à travers le monde, en prenant des apparences diverses, selon les pays ?
[...] Enfin, pour les personnes particulièrement affectées par un deuil, la commémoration des défunts permet d'assumer l'épreuve, d'intégrer la crise et de conjurer l'angoisse. En effet, c'est la crainte de la mort qui expliquerait pourquoi il est indispensable d'honorer, de flatter, de nourrir, d'amadouer les morts. Jean Didier Urbain, (L'archipel des morts, paris, Plon page 25) explique : la finalité de cette entreprise, ce n'est pas d'abolir la mort, de la nier ou de la cacher, mais de la transfigurer, de la traduire, de lui donner un sens : une raison d'être, une utilité, un avenir, une valeur, des qualités enfin permettant de passer outre la cruauté aveugle de l'inéluctable. [...]
[...] Cette fête se déroule dans la joie, dans une ambiance très gaie. Ceux qui viennent sur les tombes de leurs proches se racontent des histoires, jouent à des jeux de société Les cimetières se retrouvent décorés de nombreuses fleurs et de bougies. Les cimetières philippins possèdent une particularité : leur construction se fait à la façon d'un labyrinthe. De plus, comme les prix des emplacements sont assez chers, certaines familles doivent partager le même emplacement, ce qui forment des tours de tombes, appelées immeuble des morts Les personnes ayant assez d'argent pour se payer leur propre emplacement vont équiper les tombeaux avec des toilettes, la climatisation, la télévision afin de passer une meilleure fête des morts. [...]
[...] L'invention du Purgatoire et la création des suffrages ont donc permis à la commémoration des défunts d'avoir un but précis et une signification à la fois religieuse et morale. Après avoir étudié les origines de la commémoration des défunts, qui nous ont permis de comprendre sa signification, nous allons nous demander pourquoi fête-t-on les morts et qu'est-ce qu'elle représente pour les hommes ? Tout d'abord, nous verrons que la fête des morts est très souvent confondue avec la Toussaint, le 1er novembre, et nous nous demanderons pourquoi. [...]
[...] La commémoration des défunts dans l'Eglise catholique La commémoration des défunts dans l'Eglise Catholique se déroule le 2 novembre, jour de la fête des morts. C'est la journée qui est consacrée pour commémorer tous les fidèles chrétiens qui sont morts. Cette fête a été instaurée au début du XIe siècle par Saint Odilon, le cinquième abbé de Cluny. Selon la légende, un pèlerin, qui revenait de Jérusalem, aurait été détourné de son chemin à cause d'une tempête, qui l'aurait amené près de la Sicile. [...]
[...] Pour évoquer la commémoration des défunts dans l'Église catholique, il faut d'abord étudier ses origines. Dans un premier temps, nous verrons que cette fête religieuse descend d'une autre fête celte appelée Samain Au 8e siècle, les moines irlandais qui évangélisaient la Gaule se trouvèrent confrontés au paganisme celtique et à la fête païenne du "Samhain" (Samain ou Samhuin signifie en irlandais réunion ou assemblée mais a souvent été traduit à tort par fin de l'été à cause du mot sam qui signifie soleil Dans le monde celte, la nuit du 31 octobre au 1er novembre était le début de la nouvelle année. [...]
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