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Le bonheur, aspiration universelle, a toujours suscité des interrogations profondes quant à sa nature et à ses conditions.
En effet, c'est un large débat qui pose de nombreuses questions, notamment sur ses différents aspects. L'une des plus populaires est une interrogation portant sur l'hypothèse que ce n'est que collectivement que nous pouvons être heureux. Cette problématique soulève des questions fondamentales sur la nature du bonheur, sa réalisation et les mécanismes qui y contribuent.
[...] On peut en effet très justement penser que malgré les richesses du monde qui peuvent adoucir, faciliter le bonheur, un homme seul ne peut être heureux. En effet, un être seul, même pourvu de tous les biens possibles, toutes les consolations et les facilités ne peut atteindre le bonheur s'il n'a personne avec qui les partager, aucune compagnie pour égayer et distraire ses journées. On peut même très justement admettre qu'un être exclusivement seul vivrait muet car se suffisant tant à lui-même que dépourvu de compagnie il n'aurait personne avec qui correspondre. [...]
[...] C'est un état presque comme un avis personnel et un ressenti. C'est une théorie plus libérale que celles des autres philosophes cités jusqu'ici que prêche Kant : « il est permis à chacun de chercher le bonheur dans la voie qui lui semble, à lui, être la bonne ». C'est donc un point personnel et non une constante. Le philosophe affirme d'ailleurs assez brutalement ses propos, disant qu'une société basée sur un principe paternaliste de bienveillance envers le peuple est non seulement nuisible à celui-ci, mais « le plus grand despotisme que l'on puisse concevoir ». [...]
[...] Le bonheur peut donc bien être atteint collectivement, mais pas exclusivement. En effet, bien que relationnel l'être humain n'est pas défini par une constante fixant un barème et des choix préalablement fixés et immuables. Le bonheur peut donc être atteint de plusieurs façons différentes, seul et collectivement, il est un ressenti, un état propre à chacun défini par lui-même, et dépend donc de la perception de la vie et des goûts de l'être qui y est confronté. [...]
[...] N'est-ce que collectivement que nous pouvons être heureux ? Introduction Le bonheur, aspiration universelle, a toujours suscité des interrogations profondes quant à sa nature et à ses conditions. En effet, c'est un large débat qui pose de nombreuses questions, notamment sur ses différents aspects. L'une des plus populaires est une interrogation portant sur l'hypothèse que ce n'est que collectivement que nous pouvons être heureux. Cette problématique soulève des questions fondamentales sur la nature du bonheur, sa réalisation et les mécanismes qui y contribuent. [...]
[...] Aristote définit donc l'être comme relationnel, et de ce fait politique et fait pour vivre en société. Ce point de vue est aussi partagé par David Hume, en effet, dans son Traité de la nature humaine, le philosophe place le besoin des relations par l'être au sein même de sa nature par définition, allant même jusqu'à dire que « la parfaite solitude est peut-être la plus grande punition » qu'un homme puisse souffrir. Il complète par-là la pensée d'Aristote et approfondit notre étude, disant que tous les plaisirs deviennent languissants quand nous en jouissons hors de toute compagnie, et que, même dans les tribulations, toute peine sans compagnie « devient plus cruelle et intolérable ». [...]
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