En effet, si de premier abord, la notion de clonage peut paraître particulièrement simple et pour certain Oh combien politique, il ne semble pas indispensable de rappeler que le clonage, et ce jusqu'à très récemment était un simple mot de jardinier, n'étant source d'aucune levée de bouclier et encore moins des questions morales ou éthiques que nous serons amenés à traiter.
[...] Ce fait nous incite également à voir le clonage comme une question politique. Des philosophes comme des scientifiques soulèvent les risques de conséquences graves, nécessitant des décisions politiques. Ces risques sont les suivants : Psychologiques : les clones risques de ne pas développer leur personnalité comme il faut, Sociologique : il faut conserver une sorte de généalogie, Biologique : diversité bio. Ces arguments marquent l'importance d'un choix et d'une saisine de la question de la part du politique. Les plus inquiets poussent même l'inquiétude jusque dans la crainte de la reproduction d'abominations telles que l'esclavage. [...]
[...] Le social s'invite donc ici dans le débat politique, lieu ou il n'a pas sa place, ce qui nous laisse supposer que le clonage ne se doit pas d'être une question politique. Ruwen Ogien déclare lui que les problèmes sont en fait d'ordres sociaux, juridiques et psychologiques, mais certainement pas moral. Or la bioéthique se veut une forme de morale. Mais si la morale n'est pas marquée par le clonage, alors le politique ne doit pas intervenir dans cette question. [...]
[...] Le contrôle politique apparaît comme le plus approprié dans ce cas. On peut d'ailleurs citer le fait que le conseil de l'Europe distingue la recherche scientifique sur le clonage de son application (qui elle n'est pas autorisée). Ainsi, pour conclure cette partie, on peut dire que au vue de toutes les questions soulevées, le clonage apparaît comme une question éminemment politique, qui seule apparaît comme qualifié pour décider de son autorisation et de son application. II) Un sujet qui ne peut être accaparé par la politique Le clonage ne se limite pas au clonage reproductif, plus différence entre possible et impossible Le clonage soulève donc de nombreuses craintes. [...]
[...] En conclusion, on remarque que la question du clonage est un sujet particulièrement polémique, et ce, essentiellement parce qu'il est mal maitrisé. Ce sujet, qui touche à la définiton même de la nature humaine, entraine des réactions éthiques, personnelles, morales. On l'a vu. Mais on pourra, malgré tout ce que l'on a dit, peut être arguer que si ce sujet ne doit pas être accaparé par les politiques seulement, le clonage se posé néanmoins comme une question politique. On pourrait dès lors reprendre l'expression de certains philosophes, qui parlent d'une éthique minimale, moins sensible aux impulsions populaires, plus réfléchie, et qui serait plus adaptée à la question du clonage. [...]
[...] Le clonage est il un problème politique ? J'avais envi de débuter cet exposé par cette situation de Cornelius Castoriadis : Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, la question extrêmement difficile, d'un contrôle (autre qu'ecclésiastique) sur l'évolution de la science et de la technique, est posée avec radicalité et urgence Cette citation, à mon sens présente bien les questions que nous allons être amenés à traiter. Au vu des termes du sujet, une réflexion importante apparaît nécessaire. En effet, si de premier abord, la notion de clonage peut paraître particulièrement simple et pour certain Oh combien politique, il ne semble pas indispensable de rappeler que le clonage, et ce jusqu'à très récemment était un simple mot de jardinier, n'étant source d'aucune levée de bouclier et encore moins des questions morales ou éthiques que nous serons amenés à traiter. [...]
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