De technique, le problème est bel et bien devenu éthique. Si la fabrication en chaîne de souris de laboratoire, de vaches laitières productives ou encore d'animaux en voie de disparition semble être un bienfait, que dire en revanche du clonage pour améliorer la race humaine, pour pallier la stérilité, voire pour que chacun ait à sa disposition un double qui servirait de banque d'organes en cas de besoin ? Toutes ces applications seront-elles rapidement possibles ? Ou bien existe-t-il des obstacles insoupçonnés ?
[...] De plus, il constitue une avancée importante pour trouver des remèdes aux maladies nerveuses. Cependant, il peut se révéler néfaste quant à l'unicité des individus puisqu'il consiste à créer des doubles ce qui remettrait en cause la création naturelle. De ce fait, le clonage peut être une chance pour l'homme s'il est utilisé dans le cadre d'un développement durable ; c'est-à-dire s'il prend en compte le facteur humain, les problèmes éthiques et leurs préoccupations. Mais il peut être néfaste s'il est perçu comme moyen d'immortalité et de procréation. [...]
[...] Le clonage engendre donc un certain nombre de problèmes qui relève du domaine de l'éthique. II. Les problèmes éthiques résultant du clonage 1. Définition de l'éthique - Qui concerne les principes de la morale, c'est l'ensemble des règles de conduite à adopter. - La bioéthique désigne l'éthique médicale : discipline étudiant les problèmes moraux soulevés par la recherche biologique, médicale ou génétique (euthanasie) Ethique et clonage La perspective du clonage, et notamment du clonage humain pose des questions éthiques évidentes : - Comment ne pas réagir face à cette technique qui menace l'essence même de chaque Etre Humain, c'est-à-dire notre unicité génétique ? [...]
[...] Ce type de clonage concerne ne consiste pas à créer des individus identiques entre eux mais à fabriquer des organes ou tout autres éléments pouvant sauver des vies en modifiant le corps d'origine sans le reproduire. De ce fait, le clonage thérapeutique n'est pas menaçant pour l'unicité de l'homme ; bien au contraire. Mais on se pose des questions quant à aux dérives possibles de ce type de clonage bien qu'actuellement, ces recherches ont apporté de formidables avancées médicales et sauvé plusieurs vies. Les gouvernements et la religion face au clonage Il est intéressant de connaître les positions des gouvernements et des religions face au clonage. La quasi-totalité des pays industrialisés ont voté contre. [...]
[...] Cependant, la technique de clonage reproductif représente pour certains un moyen d'échapper à la mort ; mais il convient de préciser que contrairement aux idées reçues, identité génétique ne signifie pas identité psychique. De ce fait, cette réalisation est inadmissible. L'unicité de chaque être humain est rendue palpable par son apparence physique. La reproduction de clone ferait donc perdre à l'homme cette caractéristique fondamentale garantie par la loterie génétique, c'est-à-dire la reproduction sexuée. La production de clones en vue d'une tâche constituerait une intolérable instrumentation de la personne : l'homme clone deviendrait alors un moyen, un outils. Dans ce cas, le clonage reproductif toucherait à l'essence même de l'homme. [...]
[...] A travers ces interrogations, nous pouvons nous demander dans quelles mesures le clonage constitue-t-il une avancée pour l'homme. Tout d'abord, nous nous intéresserons au processus du clonage ainsi qu'a ses limites. Dans une seconde partie, nous étudierons les problèmes éthiques qu'il soulève. I. Processus du clonage 1. Définition Le clonage est une reproduction asexuée qui a pour but de créer un organisme génétiquement identique à un autre organisme. Ce dernier, auquel on a prélevé des cellules, sert de modèle La reproduction sexuée utilise, elle, deux bagages génétiques (du père et de la mère) pour créer un descendant unique. [...]
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