Classicisme, révolutions théâtrales, dramaturge, Eugène Ionesco, Boileau, Molière, Corneille, Racine, Siècle des Lumières, drame romantique, Victor Hugo, Anouilh
Étymologiquement, le mot théâtre est issu d'un verbe qui signifie « regarder ». En effet, le mot grec theatron, puis le latin theatrum désignent « le lieu où il faut regarder ». Le théâtre naît donc au Xème siècle avant Jésus Christ, dans l'Antiquité grecque, lors des fêtes en l'honneur du dieu du vin Dionysos. Mêlés aux répliques des personnages, les chants et interventions du chœur font partis de la pièce. Dès son origine, il est donc conçu comme un spectacle qui requiert des acteurs, pour endosser les rôles écrits par le dramaturge, et un public, afin que le sens de la pièce s'actualise.
[...] Il est nourri de péripéties (épisodes de l'action) Le dénouement, qui intervient au dernier acte, résout les problèmes exposés dans le nœud de la pièce. La résolution vient le plus souvent d'une reconnaissance ou d'une catastrophe, ou encore du procédé du deus ex machina, intervention impromptue d'un personnage, qui dénoue les conflits. : L'arrivée du Classicisme codifie le genre théâtral. Boileau, Art Poétique : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli / Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. [...]
[...] Il a voulu montrer en Dom Juan un personnage immoral, qui est condamné à la fin de la pièce, car il fait preuve d'hybris. L'issue est tragique, il est donc un personnage de la tragédie aux caractéristiques comiques : séducteur et libertin (esclave affranchi qui ignore toutes les règles morales et de conduites). Il ne cesse de provoquer la religion et Dieu, malgré les avertissements qu'il reçoit dans le but de se repentir. Il amplifie les provocations alors qu'on lui demande l'humilité. ! Le Misanthrope : Alceste hait l'humanité toute entière, il dénonce l'hypocrisie. Il aime pourtant Célimène, coquette. [...]
[...] Lorenzo de Médicis, jeune débauche cynique, pourvoit aux plaisirs de son cousin, le tyran de Florence, Alexandre de Médicis. Peu à peu derrière le masque de l'homme corrompu apparaît un autre puisqu'il aspire à assassiner le duc et ainsi offrir aux Florentins la possibilité de reconquérir leur liberté. Le drame politique se double d'un drame psychologique ; dans une longue confession Lorenzo avoue son impossibilité à renouer avec l'enfant idéaliste qu'il a été ; habité par l'idée du meurtre d'Alexandre, qui seul lui donne une consistance, il ne pourra lui survivre : Echec de la représentation de la Nuit de vénitienne, Musset plaide pour les vertus d'un théâtre dans un fauteuil : Avec la montée des totalitarismes et la Seconde Guerre Mondiale, les auteurs proposent une relecture des grands mythes tragiques à la lumière de l'histoire du 20ème siècle (Anouilh avec Antigone). [...]
[...] Beaumarchais, qui renouvelle à travers son personnage Figaro la figure du valet. A la veille de la Révolution, ce dernier est le porte-parole d'une bourgeoisie qui gronde contre les privilèges des nobles. ! Le Mariage de Figaro (1784) de Beaumarchais. Une comédie qui préfigure le drame romantique. Le Comte Almaviva est un moyen pour Beaumarchais de dénoncer les nobles qui abusent de leurs pouvoirs. Dans son monologue, Figaro aborde les principes de la société (inégalités sociales et pouvoir de la censure) ! interdiction de la pièce. [...]
[...] Victor Hugo avec Ruy Blas : Don Salluste est un noble de la cour d'Espagne qui a été chassé par la reine car il a déshonoré une servante. Il se sert de son valet RB pour séduire la reine, mais ils tombent amoureux l'un de l'autre. RB se sacrifie, il agit en héro tragique et choisit le devoir à l'amour, car la différence sociale des deux êtres ne leur permet pas une relation. Le valet ne peut échapper à sa condition, ce qui montre la fatalité du peuple. ! [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture