La civilisation de l'universel chez Teilhard de Chardin et Senghor

Résumé du document

Mémoire de Maitrise en Philosophie rédigé en anglais qui pose le problème de la mondialisation sur le plan culturel et qui démontre un tant soit peu le rôle que Teilhard de Chardin et Senghor assignent à l'Afrique dans ce rendez-vous du donner et du recevoir, véritable civilisation de l'universel. Pour nous, la communauté mondiale court vite à son occidentalisation et pourtant, toutes les cultures, toutes les civilisations et tous les peuples doivent préserver leur identités et leurs spécificités pour un dialogue effectif des cultures. Il n'y a donc pas une civilisation universelle, toutes les civilisations doivent venir ensemble pour bâtir la civilisation du troisième millénaire qui est une civilisation de l'universel.

Extraits

[...] [ ]La Négritude n'est donc pas racisme. Si elle s'est faite, d'abord raciste, c'était par antiracisme, comme l'a remarqué Jean-Paul Sartre dans Orphée noire. En vérité, la Négritude est un Humanisme. C'est le thème de ce premier tome de liberté. In fact, Senghor insists on the fact that the movement which had come to be known as Négritude is what some Westerners considered already as negro-African civilization which Senghor studied by experiencing it. SENGHOR then devoted the first volume of his masterpiece to prove that Négritude is not racism and that it is instead a form of humanism which comes to build up the human convergence with the other civilizations. [...]

[...] It is precisely because he is sensitive to the tangible qualities of things such as shape, colour, smell, or weight that he considers these things merely as signs that have to be interpreted and transcended in order to reach the reality of human beings. Thus, the whole universe appears as an infinitely small and at the same time an infinitely large network which emanates from God and ends in God. II The Concept of God For Africans, God is absolutely transcendent, far beyond everything. [...]

[...] Le problème est une question de compétition à l'échelon international. Un peuple qui arrive à produire des articles originaux, dont les qualités techniques sont égales ou supérieures à celles des autres articles de même type, trouvera toujours des clients et des débouchés. L'industrie automobile européenne ou américaine n'a pas empêché l'industrie automobile japonaise de conquérir le marché mondial. A l'heure où naissent les ensembles économiques africains, nos peuples doivent envisager avec audace la possibilité de promouvoir leurs industries propres, et pour en assurer la qualité, ils doivent prendre le risque d'affronter la compétition internationale.[114] For this reason, there is the necessity of promoting local industries in order to bear the risk of presenting the fruit of their work to the international community in order to evaluate their competitiveness. [...]

[...] Quelle contribution pourrait-il apporter à l'édification de la Civilisation de l'Universel ? La Civilisation de l'Universel telle que présentée par Teilhard de Chardin semble salutaire pour les plus faibles parce qu'elle exige la complémentarité des civilisations pour une unité dans la diversité. Une recherche dans ce domaine permet de comprendre l'essence de la mondialisation pour combattre le néolibéralisme et le néocolonialisme et appeler à une revalorisation des cultures traditionnelles africaines qui peuvent aider l'Afrique à préserver sa spécificité dans le dialogue des civilisations. [...]

[...] II The Complementarity of Human Races The foundations of Senghor's understanding of the Civilization of the Universal could be drawn from the assertion of Teilhard de Chardin that there are some human races that have reached a dead end, while others act as the spearhead of evolution. As we have seen with Teilhard de Chardin, mankind is evolving towards a form of totalisation, and this process necessarily entails a particular role for every human race. This is because human races are complementary and capable of coming together in synthesis. [...]