Partons de la ligne d'horizon : si on détermine le ciel comme ligne d'horizon, le ciel devient ce qui donne une mesure à la terre. Quand on regarde le Ciel, il est étoilé, c'est une manière de se repérer. Il ne faut donc pas en rester à une opposition trop simple, mais bien avancer vers une unité. Il faut signaler aussi le lien terre-ciel, corp-âme, sensible-intelligible... La pensée de Platon, et ses héritages, ont joué un rôle important : il y a une certaine stratégie symbolique chez Platon. Il faut aussi inviter à dépasser cette opposition en intégrant le Ciel dans l'écosystème humain. Il suffit que nous nous élevions d'un centimètre pour être dans le Ciel (...)
[...] Symboliser Dieu cʼest symboliser sa transcendance, dʼoù la séparation des eaux. Dieu ne peut être sur terre mais sa vision future ouvre une perspective dʼavenir. Dans le cantique des cantiques, le Ciel est lʼâge parfait de la vie spirituelle : cʼest lʼunion totale de lʼâme avec Dieu. La lettre couvre lʼesprit, comme la paille le grain. [...]
[...] Cette banderole contient trois inscription : vegetalis in arboribus (ordre végétal dans tout ce qui est arboré), sensibilis in pecoribus (capacité de sentir chez les espèces animales), rationabilis in homnibus (capacité de raisonner chez les êtres humains). De chaque côté de la tête de cette femme il y a deux médaillons : le soleil et la lune. Et aux quarte coins, en miniature, il y a des médaillons tenus par trois mains qui désignent quatre éléments et leurs propriétés. Le ciel est la tête, lʼair est la poitrine, lʼeau est le ventre, et la terre cʼest les pieds. Donc le rapport ciel-terre gouverne lʼhomme et le monde. [...]
[...] Cʼest lʼappartenance à la terre qui gouverne lʼhomme, mais la tête de celui-ci est céleste. Les sens sont apparentés à la terre, lʼimagination à lʼeau, la raison est apparentée au feu, et l'intelligence est apparentée au ciel. On retrouve ces analogies chez Isaac de Lʼétoile : ces analogies guident la connaissance de soi et de même la possibilité à la fois dʼune ascension vers Dieu et vers soi-même. A propos de la connaisse de soi : Ô homme regarde toi, tu as en toi le ciel et la terre.Se connaître soi même cʼest habiter avec soi-même. [...]
[...] Nous pouvons donc nous interroger sur une certaine solidarité entre le Ciel et la Terre même sʼil nous faudra envisager lʼétude de lʼopposition. Nous pouvons aussi bien dire que la terre et le ciel apparaissent comme des données physique qui se laissent interpréter dʼaprès un axe métaphysique mais le et nous invite à penser au-delà de la hiérarchie pour chercher une positivité de la finitude, de la vie sur terre et le ciel en tant que lʼensemble des repères qui permettent de sʼorienter. [...]
[...] Cʼest lʼallégorie, mais le symbole est encore défini comme signum, cʼest à dire le signe sensible qui donne accès à une connaissance intelligible. Un signe sensible offrant des ressemblance vers des réalités immatérielles. Dans lʼart roman le symbole est de célébrer les noces du divin et de lʼhumain. Le Christ devient le symbole parfait : il incarne Dieu ou divinise lʼhomme. Par la beauté sensible lʼâme alourdie sʼélève à la véritable beauté et de la terre où elle gisait engloutie, elle ressuscite au ciel en voyant la lumière de ses splendeur. Dans le Genèse, il sʼagit de la symbolisation du Dieu insaisissable. [...]
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