Choisir son existence, mythe d'Oedipe, libre-arbitre, influences, facteurs extérieurs, Aristote, Descartes, raisonnement intellectuel, Spinoza, déterminisme, justice, irresponsabilité de nos actes
Dans le mythe d'Oedipe, il semble que ce dernier n'ait pas choisi son existence. En effet, elle a été révélée à ses parents par un oracle avant même sa naissance. Cet oracle prédit que s'ils avaient un fils, celui-ci tuerait son père et épouserait sa mère, et cela va bel et bien se produire. Mais peut-on pour autant dire qu'Oedipe n'a rien choisi ? Avons-nous le choix, c'est-à-dire la possibilité de faire autrement, ou bien, tout comme Oedipe, notre existence est-elle nécessairement décidée à l'avance ?
[...] Certains choix seraient alors poussés par notre inconscient. Nous serions donc le produit de tous ces déterminismes qui agissent sur nos choix et nos actions à notre insu, ce qui signifie que nous ne serions donc maîtres de rien. Or, si nous ne sommes pas libres de choisir, pouvons-nous être tenus responsables de nos actes ? Une justice est-elle possible dans ce cas-là ? III. La justice est-elle encore possible ? Le fait que des déterminismes nous poussent inconsciemment pose quelques problèmes. [...]
[...] Choisit-on notre existence ? Dans le mythe d'Œdipe, il semble que ce dernier n'ait pas choisi son existence. En effet, elle a été révélée à ses parents par un oracle avant même sa naissance. Cet oracle prédit que s'ils avaient un fils, celui-ci tuerait son père et épouserait sa mère, et cela va bel et bien se produire. Mais peut-on pour autant dire qu'Œdipe n'a rien choisi ? Avons-nous le choix, c'est-à-dire la possibilité de faire autrement, ou bien, tout comme Œdipe, notre existence est-elle nécessairement décidée à l'avance ? [...]
[...] Mais alors un choix fait sans en connaître la cause peut-il être un choix libre ? II. Nous ne choisissons pas tout le temps complètement Il semble donc que nos choix soient le produit d'une cause antérieure, qui n'est pas forcément connue. En effet, il y aurait des forces agissant sur nous à notre insu, nous poussant à faire un choix plutôt qu'un autre. Tout d'abord, comme le dit Spinoza, « l'homme n'est pas un empire dans un empire ». [...]
[...] Cependant, nous montrerons en deuxième partie que nous ne sommes pas totalement l'auteur de ces choix. Enfin, nous réfléchirons à la possibilité d'une justice si nous ne sommes pas responsables de nos actes. I. Oui nous pouvons choisir librement, du moins nous le pensons Premièrement, nous pouvons penser que nos choix sont faits en toute liberté. En effet, un choix réfléchi et fait en toute conscience peut s'apparenter à un choix libre. Aristote, dans Éthique à Nicomaque, définit ce qu'est un acte volontaire. [...]
[...] Mais l'enjeu majeur est la question de la responsabilité face à ses actes. En effet, même si nous avons commis un acte mauvais sans le vouloir, nous en sommes tout de même l'auteur. Si nous n'avions aucun libre arbitre, cela nous déresponsabiliserait complètement de tout acte que nous pouvons faire, au nom du fait que ce n'était pas vraiment nous qui le voulions. Or, cela signifie donc que personne ne peut être jugé pour tel ou tel crime qu'il a commis, et que donc une justice est totalement impossible. [...]
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