« Deviens qui tu es ! ». Cette célèbre phrase de Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra ! sous-entend que chacun est libre de choisir sa propre personne, que l'on choisit d'être ce que l'on est. Cela voudrait donc dire que l'homme se construit grâce à ses choix, qu'il est en somme responsable de son identité. Il est évident que mes propres valeurs ne me sont pas imposées, que c'est moi qui les choisit, que rien ne m'oblige à être égoïste si je souhaite, si je veux, bref si je choisis d'être altruiste.
[...] Choisit-on d'être ce que l'on est ? Deviens qui tu es ! Cette célèbre phrase de Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra ! sous-entend que chacun est libre de choisir sa propre personne, que l'on choisit d'être ce que l'on est. Cela voudrait donc dire que l'homme se construit grâce à ses choix, qu'il est en somme responsable de son identité. Il est évident que mes propres valeurs ne me sont pas imposées, que c'est moi qui les choisis, que rien ne m'oblige à être égoïste si je souhaite, si je veux, bref si je choisis d'être altruiste. [...]
[...] Or il est évident que je suis libre de cela, que si je veux penser aux autres avant de penser à moi, rien ne m'en empêche. Je suis libre de vouloir être qui je veux être. Nous avons tous nos propres valeurs. Si on les suit, elles nous permettent de nous construire et de devenir ce que l'on est. Or ces valeurs, j'en suis responsable, personne ne m'oblige à être impitoyable si je souhaite éprouver de la pitié. Elles me forment, je peux me définir par rapport à elles. [...]
[...] Tout ce que m'arrive est mien. suis responsable de mes actes, je les ai choisis. Enfin, dans la République, Platon développe le mythe d'Er. Il y met en scène un homme témoin de la réincarnation des âmes et du choix de leur nouvelle vie. Quand les hommes meurent, leurs âmes demeurent et doivent choisir leur prochaine vie. Par exemple, ceux qui ont été oppressés dans leur vie précédente choisissent une vie de tyran, les sportifs athéniens qui ont été adulés choisissent de revivre la même existence, et Ulysse quant à lui abandonne son trône d'Ithaque et l'échange contre une vie simple loin des honneurs. [...]
[...] Pour lui, tout acte est volontaire. Il n'y a rien que je ne choisisse pas. Par exemple, si sous la torture je dois effectuer une action honteuse au risque de voir mes enfants ou mes parents tués, si je refuse, et si j'effectue cette action ; Sartre considère que c'est une action involontaire, mais que je l'ai choisie. J'avais toujours une autre possibilité, le suicide par exemple, et j'ai pourtant choisi d'effectuer cette action honteuse. Je n'ai donc pas choisi sa cause, elle est involontaire, mais je suis bien responsable de l'acte lui-même et donc de ses conséquences. [...]
[...] Nous ne choisissons pas notre pays, nous ne choisissons pas notre sexe, nous ne choisissons donc pas entièrement d'être ce que l'on est. De plus, nous pouvons être aveuglés par des préjugés et des croyances. On peut vivre dans l'ignorance et donc penser qu'on se choisit, alors qu'on a en fait une fausse idée de soi. On aura beau vouloir changer, certaines choses sont inéluctables. J'aurai beau me faire nationaliser américain, si je suis né au Liban, j'aurai quand même une identité libanaise. [...]
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