Dissertation de Philosophie : Choisi-on celui que l'on est ? Partie 1 : On peut décider de ce que l'on est Partie 2 : Certains parties de nous échappent à notre volonté Partie 3 : Comment faire pour choisir au mieux celui que l'on est ?
[...] Cela prouve que les facteurs environnementaux ont un impact sur la vie future. Nous pourrions également reprendre l'exemple de Descartes qui explique que son amour et sa passion pour les femmes qui louchent vient réalité d'un amour de jeunesse avec une fillette qui louche. L'enfance aurait donc des répercussions conséquente sur la vie future, que nous ne choisissons pas. Cependant, ne resterions pas toujours la même personne, au fond ? C'est ce que sousentend l'existence du « mot substance », qui signifie que ma personne reste inchangée durant le déroulement de la vie. [...]
[...] Par exemple, on ne peut pas choisir sa famille, ses parents, où en est né, le milieu social dans lequel on vient au monde ou encore l'éducation ou les traumatismes survenus durant la vie. Or, ces derniers ont un impact direct sur notre vie future. C'est ce que va nous montrer Freud dans ses études sur la psychanalyse. Il explique avoir étudié le cas d'une jeune fille victime du complexe d'Oedipe. Celle-ci, étant petite, avait été habitué à dormir plusieurs années avec son père. [...]
[...] Choisit-on celui que l'on est ? Dans ce sujet, nous nous demandons si l'on a le choix d'être la personne que l'on est. Le verbe « choisir » renvoie à la notion de choix, du pouvoir de décider d'être telle ou telle chose plutôt qu'une autre, et si ce choix nous appartient. Ici, « celui qu'on est » signifie le sujet, la personne que l'on est, ainsi que la personnalité propre et profonde, ce par quoi est définie un individu. [...]
[...] Pour cela, Freud préconise la psychanalyse, cure de la parole, ainsi que l'interprétation des rêves. Il affirme : « le rêve, c'est la porte sacrée de l'inconscient ». En connaissant les faces cachées de notre esprit, nous pouvons limiter l'impact de celui-ci dans la vie quotidienne, ce qui nous aiderait à décider nous-mêmes celui que nous sommes. Pour ce qui est des passions, Descartes propose le fait de rapporter l'objet du désir sur un objet opposé. Celui-ci nous incite à leur avoir la passion de la générosité : il faut savoir s'estimer soi-même à sa juste valeur, sans pour autant se sur-estimer. [...]
[...] Avoir une bonne connaissance de soi peut également nous aider à choisir qui l'on est. En effet, avoir une connaissance de soi suffisante permet d'anticiper ses actions de mieux avancer dans la vie, en connaissant ses réelles envies et en sachant comment il faire pourrais pas revenir, ce qui nous fera devenir qui nous voulons être. La méditation ou l'introspection par exemple peuvent nous amener à une connaissance de soi plus aboutie. Nous avons donc pu voir que choisir qui nous sommes dans la totalité semble possible étant donné que ce choix dépend uniquement de nous, que nous sommes totalement libre de choisir cela, ainsi que nous pouvons totalement et librement décider de notre avenir, de notre vie future. [...]
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