Dans notre vie quotidienne, nous sommes sans cesse amenés à faire des choix qui nous engagent plus ou moins selon les circonstances et le domaine auxquels ils se rapportent. Certains d'entre eux sont des choix assez insignifiants (quelle émission télévisée vais-je regarder ce soir ? Que choisir : la robe bleue ou la noire ?) Mais d'autres peuvent revêtir une importance autrement capitale (collaborer ou résister durant la Seconde Guerre mondiale, par exemple). Quoi qu'il en soit, choisir signifie prendre une décision (...)
[...] Choisit-on d'être celui qu'on est ? Introduction Dans notre vie quotidienne, nous sommes sans cesse amenés à faire des choix qui nous engagent plus ou moins selon les circonstances et le domaine auxquels ils se rapportent. Certains d'entre eux sont des choix assez insignifiants (quelle émission télévisée vais-je regarder ce soir ? Que choisir : la robe bleue ou la noire Mais d'autres peuvent revêtir une importance autrement capitale (collaborer ou résister durant la Seconde Guerre mondiale, par exemple). Quoi qu'il en soit, choisir signifie prendre une décision. [...]
[...] De même, à travers les choix que nous faisons, nous exprimons notre perception de valeurs telles que la justice. Si nous volons sans scrupule dans un magasin, alors nous considérons que voler est bien, et par conséquent que ne pas voler est contraire à cette morale. Nos actions (et nos choix car nous choisissons nos actions) posent notre conception de la moralité, du Bien et du Mal, de c'est est bon de faire ou de ne pas faire. C'est pourquoi Kant nous recommande de toujours faire de telle sorte que la maxime de notre action puisse être érigée en loi universelle Alors, je ne peux être immoral sans prôner l'immoralité comme valeur universelle, et ainsi de suite. [...]
[...] C'est pourquoi Kant insiste sur le fait que pour être libre, il faut avoir le courage de se servir de son propre entendement II / On a toujours le choix Cependant, malgré l'action de notre inconscient et de l'influence, nous sommes libres de nous choisir. En effet, l'homme a toujours le choix, et ce sont eux qui déterminent ce qu'il est. Nous choisissons de vivre au sein d'une cité, de rencontrer d'autres personnes, aussi nous choisissons le risque d'être influencés. Et, quand même nous ne choisirions pas, ce serait une illusion. [...]
[...] Le Moi nous dit Freud dans son Introduction à la psychanalyse, n'est pas maître chez lui ? Il est confronté au Ca qui contient nos caractères héréditaires et où se logent nos principales pulsions dans les domaines de la libido, de l'égoïsme, et de la violence. Le Moi doit également respecter la censure imposée par le Surmoi On ne peut donc considérer que nous choisissons d'êtres tels que nous sommes, étant donné que nous ne sommes pas entièrement libres de faire nos actions qui sont inconscientes et qu'il existe une contrainte : le Surmoi De plus, l'homme est un être sociable. [...]
[...] Mais l'homme actuel choisit de rester dans la lignée de cet état d'esprit. Rien ne l'empêche de rejeter la modernité et de retourner à l'état de nature. Mais rester à l'état de nature, ce n'est pas être libre, c'est seulement être sauvage. Pour devenir libre et pouvoir choisir d'être ce qu'il est, l'homme doit choisir le passage à la culture. Il existe deux sortes d'évolutions, nous dit Ruffié. L'une est naturelle et est antérieure à nous. L'autre est culturelle et est le fait de l'homme, des choix de l'homme. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture