Changer est une décision importante dans la vie d'un homme et il peut parfois en ressentir le besoin. Cela peut nous conduire à l'interrogation suivante : qu'implique cette décision qui est changer ?
Dans une première partie nous verrons si pour changer, il faut devenir quelqu'un d'autre ; sous un second aspect nous envisagerons le fait que l'homme ne peut changer quelques aspects de sa personne sans changer complètement ; enfin, nous observerons que pour s'insérer dans la société, chacun est amené à changer mais sans pour autant devenir une autre personne. Voyons donc ce qu'il en est de cette notion de changement entraînant, oui ou non, une perte d'identité de l'individu (...)
[...] Changer est-ce devenir quelqu'un d'autre ? Changer est une décision importante dans la vie d'un homme et il peut parfois en ressentir le besoin. Cela peut nous conduire à l'interrogation suivante : Qu'implique cette décision qui est changer ? Dans une première partie nous verrons si pour changer, il faut devenir quelqu'un d'autre ; sous un second aspect nous envisagerons le fait que l'homme ne peut changer quelques aspects de sa personne sans changer complètement ; enfin, nous observerons que pour s'insérer dans la société, chacun est amené à changer mais sans pour autant devenir une autre personne. [...]
[...] Le fait de devenir quelqu'un d'autre dénote une transformation telle qu'elle soit remarquable chez l'individu, car elle suppose une modification plus ou moins totale de ses manières de vivre. Il ne serait alors plus sujet de sa vie, il ne serait plus lui-même. Cela pourrait même refléter un désir de s'imprégner d'une sorte de modèle quitte à se reproduire en fonction de ce dernier pour n'être plus qu'une copie et non un individu unique. Il y a donc mise en danger de son identité propre, de son identité personnelle (qui) serait [ ] déterminée par la conscience dixit Locke. [...]
[...] Chaque homme doit donc être conscient de sa propre expérience de vie et être capable de dire, comme l'a soulevé Descartes : Je suis, j'existe Il doit être capable de comprendre et d'assumer ses actes, de faire les choix justes et bons, d'aspirer à une cohésion toujours meilleure avec les siens, afin de concourir à un développement harmonieux de la société. Il ne faut pas qu'une société sombre dans la monotonie et le stéréotype, car Bergson a dit Qu'arrive-t-il lorsqu'une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s'en retire (dans La conscience et la vie en 1911). [...]
[...] On pourrait alors être amenés à penser que l'on ne peut changer sans devenir quelqu'un d'autre. Si nous ressentons le besoin ou le désir de changer, nous renonçons à l'idée selon laquelle chacun est unique. On se limite alors à un modèle socialement valorisé par la multitude, ou correspondant à la catégorie sociale que l'on convoite. Il n'y a donc ici aucune notion d'adaptation mais plutôt un changement presque radical de sa personne. L'idée de se stéréotypé poussée par une aspiration d'appartenance à un groupe, est ici perçue comme une solution de facilité pour s'insérer et se sentir reconnu. [...]
[...] Il était intéressant de se poser cette question car nous avons pu voir qu'elle peut entraîner des réflexions différentes sur le changement de soi sur le plan moral, qu'il soit total ou partiel, qu'il relève ou non d'une introspection et d'une réflexion sur autrui. Changer n'est pas devenir quelqu'un d'autre dans la mesure ou une réflexion mûre et pondérée est accomplie au préalable. Il faut savoir se questionner et faire preuve de sagesse. Au cours des siècles, l'homme n'a cessé de s'adapter et de mûrir car cette évolution est fonction de celles des sociétés dans lesquelles il a vécu. [...]
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