"Tous les hommes recherchent à être heureux. Cela est sans exception, quel que soit les différents moyens qu'ils emploient " (Pascal).
Nous sommes tous dans une conquête permanente du bonheur. Ce dernier est souvent conçu comme étant une fin ultime de la vie humaine (appelée eudémonisme). Il est la fin la plus haute, que l'on recherche pour elle-même. Le bonheur est un état de plénitude continue. Au sens général, on peut penser que le bonheur est l'assouvissement intégral des besoins et des désirs. Cependant, si on accepte cette définition, ne sommes-nous pas condamnés à ne jamais être heureux ? En effet, la satisfaction complète des désirs semble impossible dans la mesure où un désir est un manque que l'on se créé soit même par l'imagination (...)
[...] Le gouvernement se doit donc de protéger les droit de chacun (travail, vie, culture, santé, école, défense d'instaurer l'égalité Platon pensait que la meilleure politique à avoir est celle qui n'a pas en vue le bien être des individus mais celui de la cité entière car c'est en étant unis que chacun avance. Par conséquent, un bon gouvernement doit être celui qui déploie toute son énergie dans l'intérêt de sa cité. Ainsi, il n'y a plus de privilège et toute la société doit être heureuse dans une paix et harmonie sociale. De façon plus large, le bonheur est synonyme, pour la cité, d'une vie libre qui se suffit à elle même et dans laquelle on ne manque de rien. Le bonheur sous entend ainsi la perfection. [...]
[...] Il n'y a aucune universalité. A contrario, le souverain bien relève de la conduite morale qui est déterminée par la loi purement rationnelle et qui est en accord avec les maximes vues précédemment. Ainsi, nous pouvons accéder au bonheur à condition de ne pas le rechercher pour lui-même et d'obéir bien plutôt à la loi universelle de la raison. Après avoir étudié en détails l'épicurisme et le stoïcisme, nous avons pu nous rendre compte que ces deux mouvements n'étaient pas aussi opposés que ce que l'on pouvait imaginer. [...]
[...] fait son malheur: il est isolé dans un monde qu'il tient pour hostile. Or, Marx dénonce pour sa part la religion comme opium du peuple Par cette formule célèbre, il veut dire que la religion a une fonction sociale. En effet, elle console les hommes de leur misère, leur faisant espérer un au- delà meilleur. Mais, cette espérance ne guérit pas la misère, elle la masque, comme une drogue qui endort un malade. C'est pourquoi il faudrait détruire moins la religion que ce qui la rend inévitable pour tendre au bonheur. [...]
[...] Prenons l'exemple du christianisme où le bonheur est conçu non seulement comme fragile mais aussi comme illusoire. Il n'est rien d'autre qu'une consolation, autrement dit un moindre mal. Elle s'avère dangereuse pour les catholiques du fait qu'elle les menace de s'attacher à la vie terrestre. S'ils sont malheureux sur terre, alors ils goûteront au bonheur parfait et à la béatitude dans le Royaume de Dieu. Ainsi, ceux qu'on dit malheureux sur terre, les pauvres, sont en réalité heureux car le Royaume de Dieu leur est réservé. [...]
[...] Or, parmi les plaisirs, il distingue : Le plaisir en mouvement (par exemple, le plaisir de boire lorsqu'on a soif) qui est éphémère et auquel peut succéder une peine (je souffre d'être privé de tels plaisirs) Le plaisir en repos, constitué par l'absence de douleur et de trouble, qui seul est stable. Il s'agit donc pour l'épicurien d'agir sobrement en recherchant les actions amenant l'absence de douleur. On voit aussitôt que le bonheur ne peut résider que dans ce plaisir stable, la recherche continuelle des plaisirs en mouvement entrainant souffrance et malheur. [...]
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