Un jugement naît de l'appréciation de quelque chose, d'un objet, d'un élément. L'individu juge suivant une pluralité de critères. Pour qu'il émette le jugement « ceci n'est pas de l'Art », c'est que d'après lui l'objet en question ne répond pas aux critères qui feraient de lui un objet d'Art, une œuvre d'Art.
Selon quels critères un objet devient-il une œuvre d'Art ? L'absence de respect de ces critères suffit-il à justifier l'affirmation « ceci n'est pas de l'Art » ? Quelle légitimité et quelle pertinence peut-on donner à ces critères qui font d'une œuvre, une œuvre d'Art ? Si l'œuvre ne respecte pas ces critères peut-on dire « ceci n'est pas de l'Art » ?
[...] Ceci n'est pas de l'Art Peut-on justifier ce jugement ? Un jugement naît de l'appréciation de quelque chose, d'un objet, d'un élément. L'individu juge suivant une pluralité de critères. Pour qu'il émette le jugement ceci n'est pas de l'Art c'est que d'après lui l'objet en question ne répond pas aux critères qui feraient de lui un objet d'Art, une œuvre d'Art. Selon quels critères un objet devient-il une œuvre d'Art ? L'absence de respect de ces critères suffit-il à justifier l'affirmation ceci n'est pas de l'Art ? [...]
[...] Prenons le cas d'une reproduction de tableau. L'œuvre ne répond pas au critère de singularité puisque l'orginal existe déjà. De plus, l'artiste qui a réalisé la copie n'était pas libre dans sa démarche puisqu'il avait le but de reproduire l'original de manière identique. Dans ce cas, la reproduction n'est pas une œuvre d'Art à part entière comme son original. Inversement, un spectateur peut ne rien ressentir face à une œuvre d'Art. Dans ce cas, il ne la trouvera pas belle même si cette œuvre est la création originale d'un artiste, même si elle est unique et même si d'autres spectateurs en ressentent la beauté et reconnaissent la liberté de l'artiste. [...]
[...] Ceci distingue l'artiste de l'artisan qui suit une méthode, une technique pour réaliser son œuvre. Il sait donc comment va évoluer son œuvre et quel aspect elle aura à la fin de son exécution. Par exemple, un menuisier connaît la technique pour réaliser une chaine. Il l'applique et sait à quoi elle ressemblera avant de l'avoir terminée. En ce sens, l'artiste et l'artisan créent, mais l'artisan peut être artiste par éclair : dans le cas ou il modifie son œuvre en cours de fabrication et de manière imprévue. [...]
[...] Une œuvre appartient au domaine de l'Art quand elle est réalisée par un artiste et quand elle est unique. Ainsi, le jugement ceci n'est pas de l'Art peut être justifié par le fait que l'œuvre n'est pas été réalisée par un artiste, mais par un artisan qui a suivi une technique précise pour sa réalisation ou par le fait que l'œuvre ne soit pas singulière et irremplaçable. Cependant, dans le cas où ce jugement est dû à la subjectivité de l'individu à propos d'une œuvre d'Art, je ne suis pas certain que le jugement ceci n'est pas de l'Art soit justifié. [...]
[...] Une œuvre d'Art possède la caractéristique de la singularité. Nous parlons d'œuvre d'Art quand l'œuvre est singulière, unique. En ce sens, l'œuvre d'Art est irremplaçable, inimitable. Ainsi ce qui fait d'une œuvre, une œuvre d'Art c'est d'abord l'artiste qui créer son œuvre. La beauté n'est pas un critère pertinent pour définir une œuvre comme appartenant à l'Art puisque tout ce qui est beau n'est pas forcément Art. Enfin, la singularité, le caractère unique et irremplaçable d'une œuvre est caractéristique de l'œuvre d'Art. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture