La conception occidentale, européenne des libertés a été et est encore largement dominée par la conception individualiste libérale héritée du XVIIIe siècle. Elle a conduit la majorité de la doctrine actuelle à retenir une définition restrictive des libertés publiques : la liberté est un pouvoir d'autodétermination de la personne.
La plupart des philosophes de la liberté sont des philosophies du libre arbitre. Non pas le libre arbitre que décrit Gide dans les Caves du Vatican à travers les aventures de Lafcadio . Mais la capacité de décision que l'homme tire de l'expérience morale et de la raison.
-Pour Kant, la liberté ne s'éprouve que dans l'expérience morale : la liberté est la capacité qu'a ma volonté d'imposer sa loi contre toutes mes tendances spontanées, mes passions et tous mes intérêts. Conformément au précepte kantien, c'est la capacité à transcender son égoïsme pour accéder à l'universel, à formuler des décisions, des jugements qui valent pour soi parce qu'ils valent pour tous et réciproquement.
-La liberté suppose donc de se transcender soi-même. Sartre définit la liberté comme le pouvoir infini d'être autre chose que ce que l'on est. Etre libre c'est se choisir. L'existentialisme : exister c'est être dans le dépassement de soi. Vouloir être ce que l'on est déjà, à supposer qu'on soit quelque chose, c'est être comme les choses. Pour être libre, il faut vouloir la liberté.
[...] La plupart des philosophes de la liberté sont des philosophies du libre arbitre. Non pas le libre arbitre que décrit Gide dans les Caves du Vatican à travers les aventures de Lafcadio[1]. Mais la capacité de décision que l'homme tire de l'expérience morale et de la raison. - Pour Kant, la liberté ne s'éprouve que dans l'expérience morale : la liberté est la capacité qu'a ma volonté d'imposer sa loi contre toutes mes tendances spontanées, mes passions et tous mes intérêts. [...]
[...] Ces droits sont consacrés dans le droit positif français par la déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 24 août 1789. * Les droits de la deuxième génération regroupent les droits économiques, sociaux et culturels : droits du travail, droits sociaux, droits culturels. Ils s'analysent en des droits à l'obtention de prestation de l'Etat. Le droit international des droits de l'homme ne fait pas de distinction en effet entre libertés et droits-créances comme le fait chez nous la doctrine. [...]
[...] Mais si ces droits sont garantis par le droit international c'est que qu'ils sont aussi un Droit objectif. On oppose généralement droits subjectifs et droit objectif. En droit international, l'opposition a une autre signification. Il signifie qu'aussi longtemps qu'un Etat a reconnu un droit à ses membres en ratifiant une convention internationale humanitaire, et donc qu'il n'a pas dénoncé la convention, il est tenu de respecter ce droit, qu'elle que soit l'attitude des autres Etats s'étant engagé à ces côtés. [...]
[...] Seules sont des libertés publiques, les droits résolus par une abstention de l'Etat. Ainsi, pour cet auteur, "tous les droits de l'homme, même reconnus par le droit positif, ne sont pas susceptibles de fonder une liberté publique" 25, tome Ier). Ce choix l'amène à ne retenir parmi les droits économiques et sociaux que la liberté du commerce et de l'industrie, la liberté du travail, le droit de propriété, le droit syndical et le droit de grève, encore ces libertés ne sont "qu'une application de la liberté d'association à la défense collective des intérêts professionnels". [...]
[...] Introduction, textes et commentaires, Seuil, coll. Points, 2e éd J. ROBERT, H. OBERDORFF, Libertés fondamentales et droits de l'homme. Textes français et internationaux. Montchrestien, 6e éd J.J. GANDINI, Les droits de l'homme (anthologie), Librio. IV. Rapports Amnesty International, rapport 2006, http://web.amnesty.org/report2006/index-fra. Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Rapport 2006 sur le respect effectif des droits de l'homme en France, Ed. [...]
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