Dans la plus haute antiquité, la religion avait pour but de rendre compte des faits, elle se chargeait d'expliquer les phénomènes. Toutes explications non religieuses des actes étaient taxées d'hérésie. On se souvient par exemple des problèmes rencontrés par Galilée lorsqu'il définissait sa théorie de rotation de la terre, on ne peut ne pas remarquer les théories et systèmes Ptoléméens qui avaient la particularité de s'accorder aux dogmes et croyances religieuses, de renvoyer aux principes d'autorité, et, par un biais, de retrouver les principes fondamentaux qui faisaient la force de la société féodale.
La question d'une vérité autre que religieuse, le refus d'une certaine forme de dogmatisme a suscité de vifs débats chez les philosophes de l'antiquité. Socrate, Platon et Aristote enrichissaient de par la dialectique née de la maïeutique et par la Scolastique les débats sur la question de la vérité. Ils vont essayer de décrire les étapes nécessaires pour bien conduire la raison et trouver la vérité ailleurs que dans les dogmes. Etapes qu'on retrouvera chez des philosophes tels que Kuhn, Quine, Wittgenstein, William James ou même Descartes. Donnant ainsi les bases solides au scientisme.
L'histoire des sciences en générale et des sciences de la vie en particulier nous a montré qu'une théorie est en général successivement vraie, fausse avant d'être à nouveau vraie. Distinguer le Vrai du faux et le faux du vrai dans les discours et théories semble être la tache des épistémologistes, philosophes et historiens des sciences. Face à une vérité changeante comment en tant que historien des sciences devront nous concevoir la notion de Vérité Scientifique.
[...] Mais nous ne voulons toutefois reconnaitre comme empirique qu'un système susceptible d'un contrôle par l'expérience. Cette considération nous suggère de proposer comme critère de démarcation non pas la vérifiabilité mais la falsifiabilité du système. En d'autres termes nous n'exigeons pas que le système puisse mais , au moyen de la méthode empirique, être distingué définitivement de manière positive mais exigeons que la forme logique du système permette de le distinguer négativement au moyen du contrôle méthodique : un système de la science empirique doit pouvoir être mis en échec par l'expérience. [...]
[...] Ce sujet 1 Isabelle Stengers, Science et Pouvoirs : la Démocratie face à la technoscience, Ed. La découverte implique de définir ce que peut être croire en la science et nécessite de revenir sur le statut de la vérité. L'histoire des sciences en générale et des sciences de la vie en particulier nous a montré qu'une théorie est en général successivement vraie, fausse avant d'être à nouveau vraie. Distinguer le Vrai du faux et le faux du vrai dans les discours et théories semble être la tache des épistémologistes, philosophes et historiens des sciences. [...]
[...] ) Excluant les sciences qui n'ont pas affaire à des situations permettant une confrontation entre ce qu'elles pourraient prédire et ce qui va arriver. Ce qui exclut les sciences de la société et l'histoire mais l'archéologie elle, même si étudiant le passé, résisteras à cette épreuve et pourrait être considérée comme discipline purement scientifique. En plus Popper proposera une science objective en opposition à des convictions subjectives des scientifiques. Peu importe ici l'intensité des expériences de conviction. Je peux être convaincu de la vérité d'une proposition, de l'évidence d'une perception, pénétré de la force cette proposition ? [...]
[...] Nous pouvons citer dans cette catégorie Leibniz qui dira : Toute philosophie est une philosophie des sciences Karl Popper, Quine ou même Reichenbach L'histoire d'une science peut aussi se faire en suivant l'histoire d'une théorie, en essayant de retracer l'histoire d'une science. Cette forme d'histoire est en générale réalisée par les scientifiques et dans leurs domaines respectifs des sciences on a pour exemple L'histoire de la Mathématiques rédigé e par J.E. Montucla1, ou même les différents manuels d'histoire des sciences Naturelles rédigé par Cuvier2. [...]
[...] La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres. Elle n'est jamais immédiate et pleine. Les révélations du réel sont toujours récurrentes. Le réel n'est jamais ce qu'on pourrait croire mais il est toujours ce qu'on aurait dû penser. La pensée empirique est claire, après coup, quand l'appareil des raisons a été mis au point. En revenant sur un passé d'erreurs, on trouve la vérité en un véritable repentir intellectuel. En fait, on connaît contre une connaissance antérieure, en détruisant des connaissances mal faites, en surmontant ce qui, dans l'esprit même, fait obstacle à la spiritualisation.2 Bachelard nous présente ainsi l'obstacle épistémologique comme une cause probable de régression du savoir, une cause qui mine la construction du savoir scientifique. [...]
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