Dans la société actuelle, le sujet doit vivre selon certaines règles, que ce soit les règles familiales ou à plus haute échelle les lois et les différentes constitutions qui régissent notre façon de vivre, notre comportement et peut-être même jusqu'à nos propres désirs. Les lois ont été créées pour permettre à tous les hommes une liberté égale et pour définir les actes moraux, immoraux, les actes punis plus ou moins sévèrement, donc elles limitent, dans une certaine mesure, les façons d'agir du sujet et instaurent une certaine idée du juste et de l'injuste.
Le sujet peut donc être amené à se demander s'il contrôle consciemment et librement ses actes sans en être contraint ou s'il agit conformément à la société, selon les lois et que finalement une morale extérieure contrôle ses choix ainsi que ses faits et gestes. Le sujet n'agit-il pas en fonction de ses sentiments ? Cela reviendrait à dire qu'il agirait en fonction du regard d'autrui puisque c'est parce que l'homme n'est pas seul que les sentiments comme la honte ou l'égoïsme existent.
[...] On peut donc supposer que l'homme n'est libre que dans une certaine mesure puisque les lois existent pour éviter les choses graves mais on sait aussi que certains se sentent tout de même libres, les lois ne feraient que réglementer cette liberté pour que chacun puisse être "mieux libre" donc finalement elles seraient positives. On peut aussi supposer que dans un moment de décision ou d'action la conscience personnelle agit moralement, conformément aux lois. Pourtant il est difficile de penser que les décisions du sujet ne dépendent que de lui, en particulier dans la société de consommation actuelle où tout regard est important pour un sujet qui va plus essayer de se conformer à autrui malgré ses dires. [...]
[...] Ce qui prouve que selon le sujet, la conscience va développer un libre arbitre différent. Le libre arbitre est la faculté d'un sujet capable de choisir sa manière d'agir sans être contraint par aucune force étrangère ce qui permet à chacun d'être différent. Ainsi deux hommes ayant grandi dans la même famille n'auront pas forcément le même caractère, par exemple l'un pourra être honnête alors que l'autre sera criminel. Le libre arbitre permet donc à l'homme d'avoir une morale différente de l'autre, de juger le bon et le mauvais à sa manière, d'avoir ses propres idéologies et ses propres choix à faire. [...]
[...] Les lois sont aussi présentes pour éviter la réalisation trop brutale des désirs et des pulsions de l'homme. Ce dernier ne doit pas suivre tous ses désirs s'il veut pouvoir vivre avec autrui. Je ne dois pas écouter tout ce que mon corps et mon esprit désirent car même si l'action est souvent accessible, certaines, rares pour un être doué de raison, sont immorales. Par exemple même si je le désire, je ne dois pas tuer mon voisin, car le devoir me l'interdit. [...]
[...] L'homme est donc soumis aux lois qui lui permettent de vivre sans gène et en liberté puisqu'autrui est soumis aux mêmes lois et règles, c'est-à-dire à la même morale politique, universelle. Cette morale représenterait en quelque sorte une ‘raison raisonnée' ce qui signifie que la raison personnelle qu'a un individu pour lui-même, et qui lui permet de raisonner ses propres actes, est raisonnée par une seule morale valable pour tous les hommes et qui définit les devoirs de chaque homme. [...]
[...] Mais le sujet est quand même autonome face à lui-même, il est libre de faire ce qu'il souhaite et les lois ne l'en empêchent pas puisqu'il peut décider de ce qu'il va faire. Les lois sont là pour punir "l'immoral universel" mais n'empêchent pas un homme de faire selon ses envies. Cet avis n'est pas de tout le monde, suis-je libre de faire ce que je souhaite ou suis-je forcé à suivre une certaine morale ? On peut aussi remarquer que la question de la liberté se pose. [...]
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