Désignant chez les grecs, l'enquête, la connaissance et le récit de faits singuliers, qu'ils se rapportent à l'homme ou à la nature, le terme histoire signifie principalement aujourd'hui la connaissance du passé humain et le passé humain lui-même (Marrou). Plus précisément, l'histoire définit à la fois ce qui s'est produit et le discours de ce qui s'est produit ; elle traite donc de l'évolution de l'humanité et de la connaissance que l'on essaie d'avoir. On pourrait alors être amené à se demander si l'homme, qu'il soit question d'un individu lui-même, d'une communauté, ou de l'humanité même, par ses propres choix a une influence directe sur le devenir historique, ou si au contraire, comme le soutient Martin Luther King « Ce n'est pas nous qui faisons l'histoire, c'est l'histoire qui nous fait » L'homme serait alors le fruit total du déterminisme, ses actions, son être seraient dictés par l'histoire. Ainsi, l'homme a-t-il la capacité de mener sa vie comme il l'entend, ou est-il nécessairement, nous tâcherons s'illustrer au mieux nos propos à l'aide d'Horace, du 18 Brumaire de Napoléon Bonaparte, et des Mémoires d'Outre-tombe.
[...] L'environnement historique se voit donc être comme ce qui nous dicte nos actions et où nous n'avons pas notre mot à dire. Prenons le cas d'Horace par exemple, où nous pouvons nous demander si la mort de Camille est le produit simple d'un frère qui tue sa sœur, ou plutôt le mélange des mœurs, la pensée générale véhiculée selon laquelle Rome et Albe sont adversaires, un environnement de victoires et de douleurs, tous ces éléments, fruits de l'histoire, qui peut expliquer ce fait tragique ? [...]
[...] L'histoire va alors se constituer à partir des décisions prises par l'homme. D'autre part, en prenant pour support la révolution sociale du XIXe siècle, le prolétariat a évolué, et après de nombreuses réflexions à propos de la bourgeoisie, celui-ci veut mener une lutte sans relâche pour se faire entendre. L'histoire de la Révolution française illustre également ce fait : si Louis XVI n'avait pas mis en place la convocation des États généraux, le Tiers État n'aurait sans doute jamais eu une si belle aubaine pour se faire entendre, et ainsi, gagner peu à peu en pouvoir sur le roi lui-même. [...]
[...] Ce travail de réécriture nécessite de connaître non seulement le milieu extérieur dans lequel les événements considérés ont lieu, mais également les actions et décisions des hommes de l'époque. Cet exemple nous montre une fois de plus que l'histoire et l'homme sont liés et que chacun dépend de l'autre. Ainsi, nous pouvons donc conclure que c'est nous qui faisons l'histoire, et ce, à partir de ce que l'histoire a fait de nous. L'homme est la conséquence du passé, et il est bien connu que la connaissance du passé permet une meilleure maîtrise de l'avenir. [...]
[...] De ce fait, seul ce qui a une unité par soit peut avoir une histoire, c'est cette unité qui lui confère une identité propre. Ainsi, le fait d'avoir une histoire permet à l'individu de déployer conformément à son essence, en une altérité où il se trouve plongé. Or, l'homme possède une identité, car il se démarque des autres hommes comme étant un individu singulier. C'est porté par cette identité que l'homme évolue dans son environnement, avec certaines motivations qui luis sont propres. [...]
[...] Ce n'est pas nous qui faisons l'histoire, c'est l'histoire qui nous fait Martin Luther King Désignant chez les Grecs, l'enquête, la connaissance et le récit de faits singuliers, qu'ils se rapportent à l'homme ou à la nature, le terme histoire signifie principalement aujourd'hui la connaissance du passé humain et le passé humain lui-même (Marrou). Plus précisément, l'histoire définit à la fois ce qui s'est produit et le discours de ce qui s'est produit ; elle traite donc de l'évolution de l'humanité et de la connaissance que l'on essaie d'avoir. [...]
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