Humanisme occidental, existentialisme, tradition humaniste, valeurs universelles, antiquité gréco- romaine.
Le mot « umanista » apparaît dans le quattrocento italien, il désigne un professeur de grammaire et de rhétorique. Au XVIIIe siècle le mot est parfois utilisé comme synonyme de « philanthrope ». Ce n'est que dans la seconde moitié du XIXe siècle que le terme «humanisme » se répand et prend son sens de « philosophie des hommes de la Renaissance ». L'humanisme est en réalité une conception de l'homme qui dépasse le cadre historique du XVIe siècle pour se développer dans toute la culture occidentale, et surtout du XVIe siècle au XIXe siècle.
[...] La liberté est une conquête, conquête de la raison, conquête d'un équilibre entre libre arbitre et nécessité. Cette raison et cette liberté engendrent des relations ambiguës entre l'humanisme et Dieu. D'un côté, la foi déprécie la vie humaine, une vie éphémère, entachée par le péché, dont la souffrance est justifiée par la rédemption ; une vie qui échappe à l'homme contraint de suivre les commandements du Décalogue. C'est ainsi qu'à partir du XVIIIe siècle se développe un humanisme laïque, centré sur l'homme exclusivement, et célébré comme une entreprise de libération. [...]
[...] L'homme est un être de raison L'éducation. L'homme animal raisonnable des philosophes grecs classiques fonde un rationalisme humaniste qui parcourt l'histoire des idées du XVIe siècle au XIXe siècle. Par sa raison, l'humanité se libère de la pure nature et construit la culture. Or, cette raison est une faculté en puissance qui nécessite impérativement une formation pour se développer. C'est une des idées majeures d'Érasme qui publie en 1529 De l'éducation libérale des enfants ; puisque on ne naît pas homme mais on le devient l'éducation est vitale pour chacun. [...]
[...] Les caractéristiques de l'humanisme occidental Le mot umanista apparaît dans le quattrocento italien, il désigne un professeur de grammaire et de rhétorique. Au XVIIIe siècle le mot est parfois utilisé comme synonyme de philanthrope Ce n'est que dans la seconde moitié du XIXe siècle que le terme humanisme se répand et prend son sens de philosophie des hommes de la Renaissance L'humanisme est en réalité une conception de l'homme qui dépasse le cadre historique du XVIe siècle pour se développer dans toute la culture occidentale, et surtout du XVIe siècle au XIXe siècle. [...]
[...] dans les livres des Arabes, qu'on ne peut rien voir de plus admirable dans le monde que l'homme Sans doute les humanistes évitent-ils de croire naïvement qu'un jour les hommes seront parfaits, même si quelques-uns cultivent le rêve de la connaissance universelle, sans doute leur optimisme est-il très variable, mais tous sont convaincus que les hommes sont perfectibles, et que, en particulier, l'humanité est acteur responsable, de sa propre réalisation, de sa propre histoire. L'humanisme croit au progrès qui devient une valeur mythique. [...]
[...] La phrase de Dostoïevski Si Dieu n'existe pas tout est permis s'inscrit dans cette logique. Le droit. Raisonnable et libre, l'homme ne peut être en proie à l'arbitraire ou à la force qui s'avèrent des dénégations de sa nature. L'humanisme condamne donc toutes les dérives autocratiques et défend une philosophie politique fondée sur le droit et la justice . qui conduit bientôt à une déclaration de droits de l'homme et du citoyen. Parmi les droits fondamentaux qui sont défendus, le droit à la paix est une priorité. [...]
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