Marx, contrairement à la tradition philosophique, qui concevait l'être humain d'après des caractéristiques abstraites, tente de comprendre l'homme réel, concret, celui qui agit dans le monde. Ce qui distingue selon lui l'être humain de l'animal est que l'humain produit ses moyens d'existence. Bref, il transforme la nature, le monde dans lequel il vit : il travaille.
On ne peut distinguer les hommes des animaux par la conscience, par la religion, par ce qu'on veut. Ils commencent eux-mêmes à se distinguer des animaux dès qu'ils commencent à produire eux-mêmes leurs moyens d'existence ; c'est là un pas que conditionne leur organisation corporelle. En produisant leurs moyens d'existence, les hommes produisent indirectement leur vie matérielle elle-même (...)
[...] L'homme s'actualise, il développe son potentiel physique et intellectuel par le travail. L'objet qu'il fabrique, l'œuvre qu'il produit devient un miroir : c'est lui-même qu'il trouve dans l'objet Le travail socialise l'être humain La satisfaction des besoins est une affaire collective. Quand l'ouvrier produit une paire de chaussure par exemple, il est en rapport avec un patron, avec tous ceux qui ont transformé les matières premières qui entrent dans la composition de la chaussure (cuir, tissu, caoutchouc, métal, etc.) et avec celui qui l'utilisera. [...]
[...] Ces rapports sont conflictuels : ils opposent deux classes rivales. - Les forces ou les rapports de production constituent la base économique de la vie sociale (infrastructure), qui conditionne les institutions et les façons de penser (superstructures). [La superstructure réagit cependant en retour sur l'infrastructure.] - La conscience individuelle est donc déterminée par la position que l'individu occupe au sein des rapports sociaux. Contrairement à une opinion courante, Marx ne croit donc pas que l'histoire soit le résultat des actions ou de la pensée des grands hommes. [...]
[...] Ils commencent eux-mêmes à se distinguer des animaux dès qu'ils commencent à produire eux-mêmes leurs moyens d'existence ; c'est là un pas que conditionne leur organisation corporelle. En produisant leurs moyens d'existence, les hommes produisent indirectement leur vie matérielle elle-même.[1] Bref, l'être humain est un être naturel qui possède des besoins et pour répondre à ceux-ci, il doit agir, travailler. Par son activité, il transforme la nature qui l'entoure. Caractéristiques du travail : 1. Le travail humanise la nature. Par son travail, l'être humain transforme et maîtrise la nature. Il fait la nature à son image. [...]
[...] Par exemple, l'être humain serait entièrement déterminé par sa nature matérielle, par ses gènes. Ce genre de matérialisme déterministe présente l'homme littéralement comme une machine. Il ne rend pas bien compte du vivant et de l'être humain. Il ne peut faire de place à la liberté humaine (son activité transformatrice) et au fait que la nature est un processus, une matière en voie de développement. Matérialisme dialectique de Marx : Il existe un rapport dialectique, c'est- à-dire un lien d'influence réciproque, entre l'homme et la nature mais aussi entre les hommes eux-mêmes. [...]
[...] Le matérialisme dialectique et historique Comme Rousseau, Marx croit que l'être humain n'a pas d'essence prédéterminée. il détermine ce qu'il est à travers son histoire. Le matérialisme dialectique ou historique est la théorie élaborée par Marx pour comprendre le développement des sociétés humaines et la logique conflictuelle qui y préside. Analysons chacun des termes un à un. Matérialisme Lorsque nous parlons de matérialisme chez Marx, nous ne référons pas à la mentalité qui consiste à vouloir accumuler des biens matériels. [...]
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