L'homme est un être de désir. Nous éprouvons sans cesse des désirs. L'homme est en permanence en quête de nouveaux désirs, une fois les précédents assouvis. Le problème, c'est que cette quête est source d'insatisfaction car l'homme a pour but de se perfectionner, d'atteindre le bonheur mais cela le rend nerveux car il ne sait pas comment y arriver, il est pris entre des désirs artificiels jamais réalisables qu'il tente de réaliser. Pourtant, le désir est la nature de l'homme. Et il existe des hommes heureux sur Terre. Donc, c'est que le désir peut procurer de la satisfaction. Les désirs font avancer. Dès lors, nous pouvons nous demander si le désir est la marque de la misère de l'homme. Les questions qui se posent ici sont les suivantes : Quelles sont les caractéristiques du désir ? A quoi sert le désir ?
[...] Ensuite, les désirs peuvent devenir obsessionnels. Commençons d'abord par le désir amoureux. La relation amoureuse est source d'insatisfaction car premièrement, elle peut entraîner la douleur, sauf pour une union qui serait parfaite. Deuxièmement, lorsque l'on est amoureux, l'homme veut que son conjoint soit libre de l'aimer mais en même temps prisonnier de son désir ; ces qualités sont contradictoires. Il est donc condamné à l'insatisfaction. Troisièmement, et nous arrivons à ces désirs obsessionnels, la jalousie fait la misère de l'homme : Comme jaloux, je souffre quatre fois : parce que je suis jaloux, parce que je me reproche de l'être, parce que je crains que ma jalousie ne blesse l'autre, parce que je me laisse assujettir à une banalité : je souffre d'être exclu, d'être agressif, d'être fou et d'être commun. [...]
[...] Quelles sont les caractéristiques du désir et à quoi sert-il ? L'homme est un être de désir. Nous éprouvons sans cesse des désirs. L'homme est en permanence en quête de nouveaux désirs, une fois les précédents assouvis. Le problème, c'est que cette quête est source d'insatisfaction car l'homme a pour but de se perfectionner, d'atteindre le bonheur mais cela le rend nerveux car il ne sait pas comment y arriver, il est pris entre des désirs artificiels jamais réalisables qu'il tente de réaliser. [...]
[...] La seule vraie tristesse est dans l'absence de désir (Charles-Ferdinand Ramuz). Il faut savoir choisir les bons désirs, les désirs naturels. Car comme nous avons vu, il existe des gens heureux sur Terre ! En réalité, c'est ce que l'on appelle la tempérance, c'est-à-dire la régulation des désirs par la raison. Enfin, nous pouvons terminer par dire que le côté religieux intervient. Le désir passionnel peut en effet être fort mais certaines religions l'interdisent avant le mariage. Oui, le désir peut être fort et frustrant mais le croyant, même si cette idée lui effleure l'esprit, n'assouvira jamais ce désir et ne se sentira jamais frustré. [...]
[...] Ce ne sont pas des situations qui durent à vie. Un alcoolique peut suivre une thérapie afin de redevenir normal. Il faut qu'il aille voir un psychothérapeute qui l'aidera à prendre conscience du mal qu'il se fait. Ici aussi, des médicaments sont spécialisés afin de dégoûter le patient de l'alcool. Cinquièmement, le désir existe car nous voulons exister, être quelqu'un, être heureux. Tout désir, même celui de parler, est un désir de vivre (Hubert Aquin). C'est grâce aux désirs que l'on accède au bonheur. [...]
[...] D'autre part, nous pouvons affirmer que le désir ne fait pas la misère de l'homme. Premièrement, lorsque nous ne désirons pas, ou que nos désirs sont assouvis, nous ne sommes pas nécessairement frustrés. L'homme raisonnable apprend à accepter la vie telle qu'elle vient, c'est le destin. Nous nous rapprochons de la doctrine stoïcienne qui nous dit que tout ce qui se passe dans notre vie a été préétabli avant l'existence de l'univers. Le désir, une fois assouvi, n'est pas source d'ennui. [...]
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