Notre étude portera principalement sur l'analyse de cette évolution à travers une comparaison entre la cité antique grecque et la ville aujourd'hui : dans un premier temps, nous verrons quels sont les moyens théoriques mis à la disposition des citoyens afin qu'ils s'impliquent dans leur ville, puis quelle est leur participation réelle, et enfin les effets pervers du passage d'une société traditionnelle à une société moderne sur le plan de la participation politique
[...] Dans un cadre démocratique apparemment semblable, comment expliquer la passivité croissante du citoyen à l'égard de sa ville alors qu'il était si impliqué dans l'Antiquité ? Introduction I Les moyens théoriques mis en œuvre pour l'implication des citoyens dans leur ville A. Moyens communs 1. Le vote 2. La participation aux différentes associations a. Dans l'Antiquité Réformes de Clisthène sur la sectorisation La place du citoyen dans les différentes assemblées b. De nos jours Les associations Les conseils municipaux B. [...]
[...] Leur grand nombre, le flux croissant de leurs créations et leur diversité attestent de l'importance du mouvement associatif en France, qui concilie liberté d'entreprendre et solidarité. Le mode associatif est un mode d'articulation entre ville et habitants. Par ses aides financières, la mairie permet aux habitants d'accéder à des activités nécessitant une participation financière minime. L'association permet à l'individu d'être acteur de sa vie puisqu'il est indispensable de faire partie d'une association pour se présenter au conseil municipal de sa ville. [...]
[...] C'est en ce sens que l'individualisme est, comme le dit Tocqueville, un jugement, quoique jugement erroné, puisque aucun homme ne pourrait facilement survivre s'il n'y avait une certaine division du travail. Mais l'individualisme est précisément une maladie parce qu'il rend aveugle au service que rend la présence d'autrui. La cause de l'individualisme est donc double : il y a d'abord ce fait, sur lequel les volontés humaines ne peuvent rien, de l'égalisation progressive des hommes, qui les conduit mécaniquement à s'écarter les uns des autres. Mais il y a aussi cet autre phénomène, sur lequel au contraire l'homme peut tout. [...]
[...] Pour bien comprendre en quoi la religion interférait avec le métier de citoyen dans la Grèce Antique, il importe d'abord de définir les caractères de cette religion. C'est en fait une religion polythéiste, qui a ici valeur de religion civique. Les cités s'étaient souvent constituées autour de sanctuaires consacrés à l'une ou l'autre des divinités du panthéon. De ce fait, le lien était étroit entre le culte rendu aux divinités poliades et le fonctionnement de la cité. Tous les actes importants de la vie civique comportaient des sacrifices aux dieux de la cité, et les fêtes en leur honneur relevaient des autorités civiques. [...]
[...] La culture commune à tous les citoyens était aussi un facteur de cohésion sociale. En effet, le théâtre réunissait à chaque représentation l'ensemble des citoyens de la cité, même les plus pauvres, car il existait une sorte de fond de solidarité commun afin de payer leur place. De nos jours, très peu de personnes partagent la même religion, la même culture : il est dès lors illusoire de pouvoir prétendre à une cohésion sociale aussi forte que celle des Anciens. [...]
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