A l'aide de grands auteurs comme Kant et Stuart Mill, nous allons nous questionner sur la question du Bonheur. Le sujet de la dissertation cherche d'abord à nous offusquer face à son apparente provocation. On se demande alors : pourquoi devrions-nous nous blâmer de rechercher le Bonheur ? En quoi le plaisir pourrait être néfaste et à quelle échelle ? Il semble tout à fait normal et légitime que l'humain nécessite de vivre dans la joie et l'absence de douleur pour être heureux.
[...] Cela est d'ailleurs empiriquement prouvé. Effectivement, une très grande majorité des Hommes va s'arrêter aux plaisirs inférieurs par manque de volonté, d'intelligence ou même de conscience Ils vont privilégier par exemple le plaisir corporel et immédiat de fumer ou boire de l'alcool plutôt que de prendre soin de leur santé La spontanéité est privilégiée au détriment de l'effort. Enfin, quelque soit la définition du bonheur pour chaque individu, nous savons que tout le monde cherche quand même à être heureux tout le temps Or, très peu de personnes y arrivent concrètement. [...]
[...] Pour être réaliste, la phrase la malheur des uns fait le bonheur des autres n'affecte aucunement les hommes vicieux. C'est pourquoi, d'après Kant, il ne faut surtout pas croire que l'Homme soit bon naturellement. En effet, pour lui, il faudrait blâmer l'idée que l'Homme aille dans le sens du souverain Bien comme ultime but de la vie. Selon lui, ce serait plutôt la raison qui serait la fin suprême à rechercher. Ainsi, il est faut de croire que l'Homme possède naturellement la Raison en acte. [...]
[...] Il en résultera alors une évolution des cerveaux et donc une amélioration par la suite des techniques, de la médecine Les Hommes créeront alors des choses indispensables à la santé et à l'amélioration de vie de leurs prochains, donc au bonheur de l'humanité. C'est donc un sens de la vie très positif que de rechercher le bonheur, car il nécessite l'actualisation de notre raison qui est le propre de l'humain. Pourtant, cet optimisme vis à vis de la recherche du bonheur est basé sur l'empirisme et surtout sur une confiance importante de l'Homme et ces ses bons sentiments fraternels. Ne serait-il pas alors exagéré de se fier autant au côté raisonnable de l'Homme ? [...]
[...] Effectivement, on va prendre en comte l'avis de la majorité des humains. Ainsi, ces derniers vont devoir par la suite développer leur côté raisonnable et être vertueux. Or, nous savons que pour Stuart Mill comme pour Aristote, une vie vertueuse c'est une vie heureuse. On entre alors dans le concept de plaisirs supérieurs Si l'Homme est enclin à se livrer à des plaisirs inférieurs par manque de volonté parfois, il est en mesure de savourer les plaisirs supérieurs à partir du moment où il use pleinement de sa raison et de son caractère intellectuel propre à l'espèce humaine. [...]
[...] Il faut simplement obéir à la loi de l'impérative catégorique pour éviter les intentions malsaines du sauveur tels que la gratitude, une meilleure estime, un sentiment de puissance De plus, l'Homme ayant aussi une part d'insociabilité va très souvent se laisser entraîner par des plaisirs égoïstes sans prendre en compte le bonheur des autres. C'est le cas par exemple de celui qui va traverser une ville avec la musique à fond dans sa voiture. Peu lui importera que les autres soient agacés, ce qui comptera, ce sera son bien-être momentané. Pareil pour un voleur qui jouira de belles choses qu'il volera au détriment de sa victime. [...]
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