A quelles conditions le bonheur est-il le privilège de l'ignorant ?
Oui car savoir = souffrance, mais savoir = remède car savoir amène lees médicaments et les moyens de reprendre notre bonheur.
[...] Ils ont en fait tous simplement choisi de quoi leur bonheur dépendrait et de qu'est-ce qui pouvait dépendre d'eux. L'accès au bonheur par rapport au savoir est donc dû à la voie du bonheur que l'on suit et à nos dépendances dues à nos choix de vie. Il faut tout simplement suivre la voie d'Épictète qui peut être aussi soit celle de l'ataraxie qui évite les troubles possibles amenés par la connaissance donc la voie épicurienne soit celle d'Aristote, lié à l'équilibre dû à la connaissance. [...]
[...] Qui est plus heureux qu'un parent ou un grand-parent capable de nouveau d'embrasser ses enfants car guéri d'une maladie violente ? Juste parce que le malade n'étant pas ignorant, sait que les médicaments sont bénéfiques, que ce ne sont pas des moyens de contrôler le monde grâce à des nano-particules, juste parce qu'il sait, il a connaissance des effets des médicaments sur la maladie qui l'a infectée. Pour réutiliser la formule de notre cher René Descartes et en la modifiant en suivant ce paragraphe, je dirais pour résumer la situation de l'homme guéri, de l'ignorant remis dans le droit chemin et du savant en autodidacte : « Je sais ; donc je suis heureux ». [...]
[...] Cet oracle, ravi que l'un des deux ait accepté sa requête, dira à l'ignorant la manière dont celui-ci va mourir, pas quand ni où, juste la manière. L'ignorant donc, ayant appris cette information, cette connaissance, s'en verra troublé à tout jamais, devenant superstitieux partout où il ira, renoncera à tous les lieux possiblement liés à sa mort, devant à tout jamais sortir du chemin où il y a son confrère, à cause d'une simple connaissance, car il ne peut rester ici à profiter des plaisirs si derrière l'un d'eux se cachent la mort. [...]
[...] Sujet : le bonheur est-il le privilège de l'ignorant ? Dissertation de Philosophie Dans le film « Le Prestige » de Christopher Nolan, le personnage de Gerald Root dit à son sosie Robert Angier : « Vous boiriez vous aussi si vous connaissiez le monde à moitié autant que moi. ». Cette citation sous-entend que ce premier connaît bien plus de choses que le second et que cette connaissance l'a amené à boire, de dépit et de tristesse bien évidemment. [...]
[...] Il fait ainsi ce choix parce qu'il sait qu'il sera heureux s'il sait, s'il possède des connaissances. Il choisit donc d'aller plus loin, certes il pressent que sa prochaine décennie sera compliquée, qu'il va falloir travailler d'arrache-pied et qu'il ne sera pas heureux tout le temps. Il a donc la volonté d'en apprendre plus et de faire que son bonheur dépende de la connaissance. Mais il sait qu'au bout de ces dix prochaines années, il sera un tel savant, il connaîtra tellement de choses que celles-ci ne peuvent amorcer que le bonheur. [...]
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