Selon une définition générale, un désir se traduit par un sentiment de manque ou de privation, c'est-à-dire un sentiment désagréable et douloureux. Ainsi, nous pouvons traduire cela par « Tant que quelque chose me manque, je ne peux pas être heureux ». Nous devrions alors en conclure que pour être heureux, il faudrait réaliser tous nos désirs sans exception. Or, cette définition du bonheur est-elle justifiée ? Est-il possible de réaliser tous nos désirs ? (...)
[...] Pour eux, le bonheur se définit uniquement comme du plaisir. C'est donc une théorie hédoniste c'est-à-dire une théorie posant une équivalence entre bonheur et plaisir. Le bonheur serait donc la somme d'une suite de plaisirs. Le bonheur : La vision d'Epicure. Selon EPICURE, le bonheur consiste à satisfaire nos besoins vitaux, c'est-à- dire nos désirs naturels en quelque sorte. Il faut donc renoncer aux autres désirs car ils sont illimités et parfois même inaccessibles, ce qui engendre donc une certaine souffrance. [...]
[...] D'après eux, si les hommes sont malheureux, c'est qu'ils ont des désirs en contradiction avec l'ordre de la nature. Le bonheur consiste donc à adapter nos désirs à l'ordre de la nature. Il est donc préférable de modifier ses désirs plutôt que de vouloir à tout prix changer le monde. Par conséquent, selon cette définition rien ne peut nous empêcher d'être heureux. Ici, le bonheur reposerait donc sur la vertu c'est-à-dire la capacité à vivre selon la raison. L'homme devrait donc être capable de contrôler ses désirs. [...]
[...] Cours de Philosophie : Le bonheur. Selon une définition générale, un désir se traduit par un sentiment de manque ou de privation, c'est-à-dire un sentiment désagréable et douloureux. Ainsi, nous pouvons traduire cela par Tant que quelque chose me manque, je ne peux pas être heureux Nous devrions alors en conclure que pour être heureux, il faudrait réaliser tous nos désirs sans exception. Or, cette définition du bonheur est-elle justifiée ? Est-il possible de réaliser tous nos désirs ? Jouir sans entrave, est ce vraiment le bonheur ? [...]
[...] Or cette idée est entièrement paradoxale car si nous n'avons plus de désirs, nous n'avons plus de satisfaction et donc, nous n'avons plus conscience de l'idée du bonheur. En effet, le bonheur finalement est quelque chose que nous éprouvons lorsque nous nous délivrons de la souffrance. Le bonheur est-il accessible ? Si nous sommes malheureux, c'est parce que nous sommes dominés par nos désirs en quelque sorte. De plus, si nous sommes malheureux, c'est aussi parce que nous avons des désirs irréalisables et contraires à l'ordre de la nature. [...]
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