David Hume, eudémoniste, charité, freeganiste, épanouis
Il semble évident que nous tentons tous, par tous les moyens, d'être heureux. Ainsi, le bonheur semble être essentiel dans la vie humaine. Dès lors, n'est-il pas le but d'une vie si tous les hommes cherchent à l'obtenir ?
Cependant, le bonheur est totalement indéfinissable : nul ne sait placer une limite précise entre l'état de bonheur et celui de malheur. Comment est-ce possible, alors, de viser le bonheur si on ne sait pas ce que c'est ?
Alors, dans quelle mesure le bonheur a-t-il de la valeur pour l'Homme ?
Après avoir montré que le bonheur peut-être le but de la vie, nous expliquerons que la valeur morale peut constituer un but plus réaliste. Nous verrons enfin qu'il est possible d'avoir d'autres buts dans la vie conciliant bonheur et morale.
[...] Le bonheur a donc une valeur essentielle, il peut donc certes être le but de la vie. Cependant, cette affirmation a des limites. En effet le bonheur, même si, comme nous l'avons vu précédemment, il paraît évident que nous le recherchions, est un concept très vague. Il n'existe pas de définition du bonheur qui nous permettrait d'être sûrs qu'un Homme est heureux ou pas. Il n'existe pas d'échelle de bonheur, comme il en existe pour d'autres grandeurs comme par exemple la température ou la distance. [...]
[...] De plus, une des valeurs morales est le respect des autres. Par exemple, Sœur Theresa est, dans la pensée collective, considérée comme une personne morale. Elle aide les personnes dans le besoin sans forcément chercher de contrepartie ou d'argent. Elle, et plus globalement les gens qui travaillent dans l'humanitaire, peuvent pourtant parfaitement être heureux ; nous pouvons même dire que ses gens sont plus heureux, plus épanouis En effet, voir le bonheur des autres engendre du plaisir et c'est ce plaisir qui nous mène sur le chemin du bonheur. [...]
[...] Le bonheur peut-il être le but de la vie ? Il semble évident que nous tentons tous, par tous les moyens, d'être heureux. Ainsi, le bonheur semble être essentiel dans la vie humaine. Dès lors, n'est-il pas le but d'une vie si tous les hommes cherchent à l'obtenir ? Cependant, le bonheur est totalement indéfinissable : nul ne sait placer une limite précise entre l'état de bonheur et celui de malheur. Comment est- ce possible, alors, de viser le bonheur si on ne sait pas ce que c'est ? [...]
[...] Or, le bonheur est un plaisir parfait et durable. Nos actions ont donc pour but général le bonheur. C'est le raisonnement de Hume qui justifie ainsi pourquoi le bonheur nous semble si important. Il va encore plus loin en incluant dans notre recherche du bonheur les actions morales, qui se distinguent des actions utiles. Les actions morales sont des actions qui ne visent pas en apparence le bonheur. Prenons en exemple la charité : il s'agit de faire un don, donc de nous appauvrir ; il ne s'agit en aucun cas d'une action utile car elle ne nous avantage pas. [...]
[...] Le bonheur est particulier : il dépend de la sensibilité, des goûts et du vécu de chacun. Alors, comment se fixer un but s'il est variable ? La morale semble donc être un but réaliste mais nous cherchons tous le bonheur Finalement, est-il possible de concilier les deux ? Il semble en effet possible que la valeur morale puisse être le but de la vie sans pour autant que le bonheur n'aie plus qu'une valeur nulle. Premièrement, il est possible de viser la valeur morale car elle existe pour tous les Hommes, dans toutes les cultures. [...]
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