Dissertation de philosophie sur la notion de bonheur et du chemin qu'il faudrait emprunter pour y parvenir. Ainsi, le problème consiste à déterminer les véritables raisons de mener à bien un examen à l'égard de soi-même, de différencier le plaisir éphémère du bonheur continu. Pour cela, il faut accepter l'idée que le bonheur se mérite, qu'il faut avoir pratiqué la vertu pour permettre l'élévation d'un réel plaisir. Quel examen dois-je faire sur moi-même afin que je sois certain de mériter ce bonheur ?
[...] Au contraire, pour Sénèque, la chose à faire en tout premier lieu est de ne pas suivre, à la façon du bétail, le troupeau des gens qui nous précèdent, ce serait alors s'acheminer non où il faut aller, mais où va la multitude c'est ce qu'il affirme dans De la vie heureuse. Pour le philosophe, il ne faut écouter les conseils des autres, qui nous disent ce qu'il faut faire pour être heureux. Il faut procéder à un examen qui fait appel à notre raison afin que le chemin que nous choisissons coïncide avec ce que nous sommes véritablement, c'est-à- dire un être humain maître de ses propres actes. Nous seul pouvons déterminer ce qui va nous permettre d'atteindre le bonheur et non les autres par leurs conseils. [...]
[...] Ainsi, il y a une différence entre ce que nous désirons et imaginons et ce que l'on obtient réellement. Donc si je ne veux pas me retrouver dans l'illusion d'un bonheur en rapport avec ce que mon imagination me fait voir et si je ne veux pas attendre jusqu'à la fin des temps par crainte d'échouer à cette quête, alors il faut balayer ces erreurs et confusions quant au fait d'être heureux. Pour cela, il faut faire un examen de soi qui consiste à ne pas confondre le plaisir éphémère des sens, comme le simple sentiment de joie ressenti lors d'un évènement heureux mais qui ne dure jamais longtemps, avec un plaisir durable en rapport avec l'exercice d'une sagesse qui le rendrait stable. [...]
[...] Il n'y a rien que le désir et le regret ou le repentir qui nous puissent empêcher d'être contents. Si nous tendons l'oreille à notre raison que nous lui prêtons attention, nous n'aurons pas le moindre regret, désir ou tristesse. De plus, si nous avons suivi notre raison, nous avons donc fait tout ce qui était en notre pouvoir de faire. Ainsi, on peut en conclure que les maladies et les infortunes relèvent de la nature autant que la richesse et la santé, et qu'il n'est pas en notre pouvoir de changer quoique ce soit à la situation présente. [...]
[...] III. le bonheur est nature empirique: on l'atteint par l'expérience. [...]
[...] Ainsi, il faut se contenter de peu pour atteindre le bonheur. En atteignant la sagesse et la stabilité de l'âme, on se rend maître de soi-même, et d'une certaine façon, heureux. Quant à Descartes, il met en avant la raison et non l'âme pour parvenir au bonheur car la raison distingue l'homme de l'animal. Dans une lettre à Elizabeth, il explique qu'il faut se plier à trois règles établies de la morale dite par provision dans le Discours de la méthode. [...]
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