La conscience est-elle un obstacle au bonheur ? La morale permet-elle le plaisir ? Bonheur et morale sont-ils compatibles ? Le plaisir est-il durable ?
La thèse de Jankélévitch s'exprime dans l'idée qu'avoir conscience de notre bonheur nous empêche d'être heureux. En effet, pour lui, la conscience joue un rôle révélateur de l'imperfection de nos plaisirs soit car il est forcement limité dans le temps soit parce qu'on le considère insuffisant.
[...] Contrairement au plaisir, le bonheur est un état : on parle aussi d'impassibilité comblée. Si on ignore son bonheur, la conscience ne peut pas jouer son rôle d'avertisseur ou de voix intérieure appelant à la méfiance. Si le bonheur est entrevu, la conscience obligerait l'homme à s'interroger et à remettre en question ce sentiment de bonheur ressenti. Ce doute même apporterait alors des troubles et le bonheur en serait alors gâché. En prenant du recul, on s'interroge sur la durée de notre état et donc on se représente l'avenir en imaginant quelle sera l'étendue de cette satisfaction. [...]
[...] Bonheur et morale sont-ils compatibles ? La conscience est-elle un obstacle au bonheur ? La morale permet-elle le plaisir ? Bonheur et morale sont-ils compatibles ? Le plaisir est-il durable ? La thèse de Jankélévitch s'exprime dans l'idée qu'avoir conscience de notre bonheur nous empêche d'être heureux. En effet, pour lui, la conscience joue un rôle révélateur de l'imperfection de nos plaisirs soit car il est forcement limité dans le temps soit parce qu'on le considère insuffisant. Tout d'abord, le philosophe s'intéresse à la morale et à son rôle dans la transformation des évidences en problèmes et à sa fonction objective due à la réflexion, au recul par rapport aux plaisirs. [...]
[...] On dit qu'elle est prescriptive car elle oblige, elle recommande ou interdit certains de nos actions ou devoirs. La métaphysique c'est la partie de la philosophie qui s'intéresse au réel, à l'être et ses limites. Elle est également une interrogation sur notre connaissance du réel. Quand Jankélévitch associe la morale à la métaphysique, c'est parce qu'elles ont en commun de contester des évidences Iciil conteste l'évidence morale la plus importante selon lui, c'est celle qui se rapporte au plaisir. On considère que le plaisir contrairement au bonheur concerne les sens et est de courte durée. [...]
[...] Or il a besoin d'avoir conscience d'un état de bonheur ou de malheur pour pouvoir fixer son idée. Le philosophe Jankélévitch, dans son texte tiré de la «Philosophie morale insiste sur le fait que la conscience, qui est un geste de recul sur soi même, permet l'objectivité sur nos gestes et nos actions. Elle le fait par le biais d'une remise en question des évidences. De plus cette même conscience éclaire également la douleur indissociable au plaisir. Par son caractère limité, le plaisir ne peut pas être durable car la pensée de sa fin, insufflée par la conscience, finira par le gâcher. [...]
[...] Ainsi l'auteur dit pour être parfaitement heureux, il ne faudrait rien savoir de son bonheur On peut relier la morale au bonheur car elle est la science des fins, on s'interroge sur les buts que l'on doit poursuivre dans la vie : et le but de toutes nos actions est le bonheur. Cette doctrine s'appelle l'eudémonisme. Le bonheur est assez difficile à définir car il est relatif à chacun et subjectif. On peut le définir comme la satisfaction complète de ses désirs ou/et alors comme l'absence de troubles comme les remords, les doutes ou les craintes. [...]
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