Dans cet extrait du Manuel Epictète met en avant certaines caractéristiques du bonheur. Selon lui, pour se sentir heureux, un sujet ne doit pas être "entravé" dans ses actions par un autre sujet. Comment un autre sujet peut-il nous empêcher d'accéder au bonheur ? C'est à cette question qu'Epictète tente de donner une réponse. On remarque ainsi que cet extrait de texte est composé de trois principaux arguments. L'auteur établit dans un premier lieu une définition de deux choses indépendantes : celles qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous (...)
[...] Dans les deux cas, l'une l'a eu par ses actions et l'autre à ses dépends. Après avoir établi ces définitions des choses qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous, l'auteur nous explique que ce qui dépend de nous ne peut en aucun cas faire obstacle à nos actions alors que ce qui ne dépend pas de nous mais d'une autre personne peut empêcher l'aboutissement de nos actions. En effet, nos désirs, par exemple, s'ils nous sont propres ne peuvent entraver nos actions. [...]
[...] Cela signifie alors que l'on pourrait avoir une action sur ces choses mais on pourrait alors se demander si ce n'est pas nous qui dépendont de ce schoses ; on aurait dans ce cas aucune action volontaires sur celles-ci : un pervers sexuel choisit-il d'avoir ce genre de désirs ? Peut-il avoir une action sur ceux-ci ? On veut dire par là que les choses qui dépendent de nous dépendent aussi dans un sens de choses qui ne dépendent pas de nous ? Selon l'auteur, dans les choses qui ne dépendent pas de nous on peut mettre la santé, la richesse, l'opinion de sautres et les honneurs. [...]
[...] On remarque ainsi que cet extrait de texte est composé de trois principaux arguments. L'auteur établit dans un premier lieu une définition de deux choses indépendantes : celles qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous. Ainsi, les choses qui dépendent de nous sont esclaves de nous et ce qui ne dépend pas de nous ne dépend pas de notre propre volonté. Enfin, il nous est démontré que les choses qui ne dépendent pas de nous créent des sentiments désagréables, au contraire des choses qui dépendent de notre volonté. [...]
[...] Explication de texte : Extrait du Manuel d'Epictète (Volume Chapître1, paragraphes : 1. Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d'autres non. De nous, dépendent la pensée, l'impulsion, le désir, l'aversion, bref, tout ce en quoi c'est nous qui agissons ; ne dépendent pas de nous le corps, l'argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n'est pas nous qui agissons Ce qui dépend de nous est libre naturellement, ne connaît ni obstacles ni entraves ; ce qui n'en dépend pas est faible, esclave, exposé aux obstacles et nous est étranger Donc, rappelle-toi que si tu tiens pour libre ce qui est naturellement esclave et pour un bien propre ce qui t'est étranger, tu vivras contrarié, chagriné, tourmenté ; tu en voudras aux hommes comme aux dieux ; mais si tu ne juges tien que ce qui l'est vraiment et tout le reste étranger jamais personne ne saura te contraindre ni te barrer la route ; tu ne t'en prendras à personne, n'accuseras personne, ne feras jamais rien contre ton gré, personne ne pourra te faire de mal et tu n'auras pas d'ennemi puisqu'on ne t'obligera jamais à rien qui pour toi soit mauvais. [...]
[...] C'est alors que nos deux désirs sont en contradiction. Il faudra faire un choix qui ne dépendra pas de notre volonté bien qu'il y soit soumis. On peut ainsi dire que les choses qui dépendent de nous peuvent être soumisent à notre libre volonté et tout en étant influencées par celle d'autrui et vis et versa, ce qui est esclave d'autrui, un sujet peut en être privé mais pas totalement s'il impose ses propres conditions. Enfin, nous ayant montré que ce qui dépend de nous nous est propre et ne peut nous entraver dans notre action et que ce qui dépend d'autrui a le pouvoir de nous freiner dans notre action, l'auteur nous montre que cela engendre le fait que nous éprouvions des sentiments de malheur ou au contraire de bonheur. [...]
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