Les termes de liberté et de bonheur sont délicats à associer, en effet, ils se contredisent et se complètent à la fois. Qu'est-ce que la liberté ? Le bonheur ? La liberté joue-t-elle un rôle dans notre bonheur ?
N'avons-nous pas des limites qui régulent notre bonheur et protègent ainsi notre liberté ? Mais la liberté, c'est aussi le bonheur. Le bonheur défend notre liberté et vice versa, alors peut-on penser que les deux termes sont étroitement liés ? (...)
[...] Conclusion : En conclusion, nous pouvons dire qu'il n'est pas facile d'opposer la liberté au bonheur, car tous deux possèdent deux définitions qui s'accordent et qui s'opposent par la suite. La liberté c'est le droit de faire ce que l'on veut donc c'est une forme de bonheur que de pouvoir réaliser ses désirs. Mais, il y aura toujours un pouvoir supérieur à mon être qui commandera ce que je dois faire : donc je serais privé d'une liberté totale et mon bonheur sera entravé, car je ne serais pas satisfait de ce qu'on m'impose. [...]
[...] Marcher dans la rue et donner un coup de poing comme ça à quelqu'un relève de l'acte gratuit, mais je choisis cela, comme ça, après tout je suis libre de faire tout ce qui me passe par la tête ».L'acte gratuit c'est la prise d'une liberté par rapport au pouvoir de la société. Il s'agit donc de la satisfaction d'une pulsion une forme de bonheur pour l'homme. Il est vrai que c'est un acte de pure folie, mais fait au nom d'un désir de liberté absolue. [...]
[...] Bien évidemment la liberté et le bonheur ne sont pas totaux. Cet acte est répréhensible au regard de la loi et condamne l'homme à une suppression de sa liberté de mouvement, d'action. Le thème du bonheur est omniprésent dans les traditions les plus anciennes, toutes les littératures et les proverbes de la sagesse populaire. Le bonheur est d'abord présenté comme éphémère : ainsi le mythe de la boite de Pandore ou la représentation du paradis terrestre dans la Genèse opposent la période du bonheur, définitivement révolue par la faute des hommes. [...]
[...] Alors dans ce cas, la liberté est illusoire, inexistante et on ne peut penser au bonheur sous la pression d'un pouvoir supérieur et totalitaire. Puisque notre liberté nous est donnée, selon des principes relatifs à la société, il ne dépend que de l'homme de choisir la voie qui peut e conduire au bonheur. La liberté est dans la maîtrise des choses qui sont à notre portée, ce qui est hors de notre portée peut entraver à notre liberté. Mais l'homme est raisonnable et il sait ce qui est bon ou non pour lui, il connait ses limites. [...]
[...] On ne peut pas être enfermé et être dans un état de satisfaction. De toute manière quel intérêt y a-t-il à se sentir intérieurement libre quand le corps est prisonnier de chaînes. Je suis libre parce que je fais ce que je veux, et je fais les choses bien parce que je suis heureux. Si je suis malheureux, je risque de commettre des actes irresponsables et donc de perdre ma liberté et tout espoir de connaître le bonheur. Le bonheur s'acquiert dans la liberté et la liberté se maintient grâce au bonheur. [...]
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