Philosophie, vie humaine, le Bien et le Mal, Socrate, Platon, Gorgias, ataraxie, tranquillité, liberté du jugement, plaisir, Épictète, vertu, liberté, plaisir naturel, Aristote, bonheur illusoire, bonheur idéal, morale, rigorisme, bonheur
Le bonheur apparaît comme une quête universelle, souvent représentée comme le but de la vie humaine. Mais la notion de bonheur est très générale ; elle ne dit pas ce qui rend heureux, ni ce qui le provoque, ni s'il est moral de le poursuivre, ni surtout si, en le poursuivant, on l'atteindra. Le bonheur est-il donc un idéal nécessaire ou illusoire ?
[...] Le bonheur est-il un idéal nécessaire ou illusoire ? Le bonheur apparaît comme une quête universelle, souvent représentée comme le but de la vie humaine. Mais la notion de bonheur est très générale ; elle ne dit pas ce qui rend heureux, ni ce qui le provoque, ni s'il est moral de le poursuivre, ni surtout si, en le poursuivant, on l'atteindra. Le bonheur est-il donc un idéal nécessaire ou illusoire ? L'idéal d'une vie heureuse « Une vie accomplie jusqu'à son terme », Aristote Si le bonheur dépend du hasard, il est la bonne fortune. [...]
[...] ] ne font qu'un avec la vie heureuse et celle-ci est inséparable d'elles ». C'est ce qui amène à « Vivre comme un dieu parmi les hommes ». Le débat sur le rapport entre la vertu, la liberté et le plaisir Épicure insiste sur l'idée que le Plaisir n'est pas en tant que tel condamnable. Le carpe diem n'est pas le Plaisir instantané, mais la présence pleine à soi-même. On ne l'obtient que par le calcul de la qualité des plaisirs naturels et nécessaires : le bonheur est ascétique. [...]
[...] L'idéal de notre vie n'est pas seulement le bonheur, mais aussi l'usage de notre raison pour affirmer notre dignité de personne. [...]
[...] Vivre heureux est ainsi accomplir son être absolument. La vie heureuse consiste dans l'autarcie du sage La joie de vivre comme un dieu La réflexion sur le sens de la beauté révèle à Socrate pourquoi nous désirons à travers elle atteindre l'éternité dans cette vie. Tout désir est amour du beau, et tout objet aimé reflète notre aspiration à éternité. Car aimer un être est recherché ce qui élève l'autre et nous même vers une fécondité de corps et d'esprit : la beauté permet de briser la « laideur » du manque. [...]
[...] Le rigorisme kantien est, à l'instar du stoïcisme, un appel à la vigilance contre tout pouvoir social ou politique qui voudrait se substituer à nous pour gérer notre bonheur. Les États ou les constitutions, par leur « bienveillance envers le peuple » peuvent renforcer « le despotisme », le danger pour la liberté et la moralité est toujours identifié par Kant à l'abandon que nous faisons de notre autonomie de pensée. Or le bonheur n'est qu'un idéal indéterminé lié à nos désirs. [...]
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