La quête du bonheur est inévitable, chacun recherche à se construire une vie heureuse. Mais quel est l'ingrédient du bonheur ? A chercher sans cesse le bonheur et à en faire le but de notre existence, il est possible que nous ne le trouvions jamais, du moins pas consciemment. Il est ainsi intéressant de se demander si le bonheur est accessible : comment sait-on que l'on est heureux ? Et qu'est-ce que le bonheur ? Peut-on être heureux dans la misère ? Faut-il satisfaire ses envies pour être heureux ?
Pour répondre à ces questions, nous verrons tout d'abord qu'il se peut que le bonheur soit inconscient : nous nous rendons compte que nous avons été heureux dans le passé, et en ce qui concerne le présent, même si nous n'en avons pas l'impression, le bonheur est à notre portée. Cependant, pour atteindre ledit bonheur, il est important qu'il y ait tout de même un effort de la part de l'homme, car le bonheur repose en un sens dans le simple fait d'exister (...)
[...] Ce n'est qu'aujourd'hui, une fois que la vie est plus compliquée, que nous nous apercevons que nous avons sans doute été heureux sans le savoir. Rousseau, dans Les Confessions, définissait son enfance comme un âge d'or où le bonheur était touché, senti le bonheur me suivait partout Mais il semble difficile que le bonheur dans le présent soit à notre portée facilement. Car dans le présent, même lorsque nous avons de quoi vivre, que nous avons des amis, une famille, un emploi nous nous voyons attristé par des évènements moindres, et par conséquent malheureux : nous ne nous rendons pas compte de la chance que nous avons en permanence. [...]
[...] Cependant, pour atteindre ledit bonheur, il est important qu'il y ait tout de même un effort de la part de l'homme, car le bonheur repose en un sens dans le simple fait d'exister. Il est tout d'abord important de définir les concepts : Peut-on signifie est-ce possible sur le plan humain ? et engendre des questions telles que est-ce dans la nature de l'homme ? Est-ce quelque chose à favoriser ? Quant à la formule être heureux elle se rapporte à la notion de bonheur, c'est-à-dire à un état de plénitude stable et durable, contraire à la notion de plaisir, plus éphémère. [...]
[...] Quel est le sens de la vie ? Il rencontre sur son chemin une vieille femme lui disant qu'elle est heureuse tant qu'elle a l'eau du Gange pour se laver. Le philosophe ne comprend pas comment elle peut être heureuse sans se soucier du sens de la vie et en ne profitant uniquement que de ses petits bonheurs quotidiens. C'est là un exemple de quelqu'un qui a conscience d'être heureux. Nous avons vu une multitude de possibilités d'envisager le bonheur et être heureux sans le savoir est possible dans le cas seulement où nous nous en apercevrions après coup ; car si nous envisageons la vie de telle sorte que nous parvenons au bonheur, il y a un effort de notre part. [...]
[...] Mais encore une fois, ces derniers savent s'ils sont heureux. Au terme de cette réflexion, nous avons vu que le bonheur est accessible par tous si l'on s'en donne les moyens ; rien ne sert d'être trop exigeant, la vie est ainsi et il faut prendre les désagréments avec. Etre heureux sans le savoir parait tout de même difficile puisque même lorsque nous nous en rendons compte après coup, nous nous attristons de ne pas nous en être aperçu et donc de ne pas en avoir profité. [...]
[...] Nous remarquons qu'après avoir affleuré la mort, c'est-à-dire après un accident ou une maladie grave, nous nous apercevons du prix de la vie et l'envisageons d'une autre manière. Si nous parvenons à vive de telle sorte que le simple fait d'exister nous rend heureux, alors nous savons que nous avons atteint le bonheur. Voltaire, dans son apologue Histoire d'un bon bramin, raconte l'histoire d'un philosophe malheureux car il n'a pas de réponse à de grandes questions telles que qu'est-ce que le temps ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture