« Tous les hommes veulent être heureux. Cela est sans exception, quels que soient les moyens qu'ils emploient pour y parvenir » proclame Pascal dans ses Pensées. Il nous paraît en effet évident que chacun d'entre nous cherche le bonheur; et pourtant, bien peu sauraient attribuer une définition précise à ce terme. Nous pouvons tenter d'apporter une définition : c'est un état de satisfaction caractérisé par sa plénitude et sa stabilité. Si le désir d'être heureux est commun à chacun, les conditions de sa réalisation semblent bien difficiles à déterminer. Au point qu'on peut se demander si le bonheur sur terre n'est pas inaccessible à l'homme.
[...] Celui qui cherche sont bonheur, ne cherche que le sien, être heureux mais au dépend des autres est-ce vraiment être heureux ? Vouloir accéder au bonheur, peut faire naître une forme d'égoïsme chez l'homme. Comme Voltaire qui dans Candide invite à cultiver son jardin comme pour s'abriter des désastres du monde. La quête du bonheur, invite l'homme à se centrer sur lui-même, à se fermer et à ne voir que son propre intérêt. Il faut pourtant garder à l'esprit que nous sommes liés aux autres. [...]
[...] KHOLLE PHILOSOPHIE Le bonheur est-il inaccessible à l'homme ? INTRODUCTION Tous les hommes veulent être heureux. Cela est sans exception, quels que soient les moyens qu'ils emploient pour y parvenir proclame Pascal dans ses Pensées. Il nous paraît en effet évident que chacun d'entre nous cherche le bonheur; et pourtant, bien peu sauraient attribuer une définition précise à ce terme. Nous pouvons tenter d'apporter une définition : c'est un état de satisfaction caractérisé par sa plénitude et sa stabilité. Si le désir d'être heureux est commun à chacun, les conditions de sa réalisation semblent bien difficiles à déterminer. [...]
[...] Il ne peut être comblé que dans la communion avec Dieu et la félicité qu'elle procure à ceux qui sont sauvés. Et de la même manière, le bonheur n'est pas chose moral, car la morale s'impose à nous par des devoirs (impératif catégorique) auquel nous ne pouvons nous soustraire. Le bonheur n'est donc pas une nécessité pour l'homme dans la mesure où il n'est pas destiné à être heureux. Ce qui est moral c'est d'accomplir ses devoirs. Pourtant, ces propos sont à nuancer car il se peut que le bonheur soit à la portée de l'homme par la vertu. [...]
[...] Car en effet, le bonheur ne dépend pas du nombre des biens puisque certains comme la richesse sont source de maux et sont éphémères. Le bonheur est en fait, un effet de la vertu. Nous ne sommes pas heureux de ce que la nature nous permet de jouir mais d'une conduite vertueuse qui nous met à l'abri des revers. Le bonheur est ainsi la satisfaction que nous tirons de nous-mêmes. On accède au bonheur qu'en échappant au mirage des biens qui n'y contribuent pas. Pratiquer la vertu, c'est accomplir nos véritables aspirations (Aristote). [...]
[...] Si le bonheur semble d'abord inaccessible à l'homme car c'est un idéal trop complexe à atteindre, il s'avère que si l'homme parvient à vivre sa vie avec sagesse, à accepter les choses telles quelles sont et à vivre une vie vertueuse, il peut se dire heureux. Mais il faut se garder de tomber dans une forme de repli sur soi, et de devenir obsédé par cette conquête du bonheur, à tel point qu'on en oublierait les autres. De plus, le bonheur restera toujours inaccessible à l'homme tant qu'il s'en servira pour masquer sa peur de la mort. [...]
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