La conception de Socrate est optimiste pour deux raisons :
- La première raison est que nous avons au fond de nous l'idée du bien, et nous pouvons la découvrir grâce à la philosophie.
- La deuxième raison est que l'on ne fait pas le mal pour le mal, mais par ignorance du bien. Donc le méchant est plus à plaindre qu'à blâmer (...)
[...] - Kant reconnaît toutefois que la recherche du bonheur est innocente et même favorable à la moralité car il est plus facile de s'occuper du bien d'autrui quand on n'est pas soi-même accablé de maux. Dans ce cas le bonheur peut-être un moyen utile au service d'une fin plus élevée qui est la moralité. Donc Kant n'est pas un ennemi du bonheur contrairement à Épicure Kant se fonde sur idée qu'il n'y aura de moralité du bien que pour le bien. L'action morale est faite parce qu'elle est bonne. La nature comme fondement de la morale : Rousseau (1712-1778) Pour Rousseau il importe de trouver un fondement de la moralité. [...]
[...] Seulement il va se retrouver à dialoguer avec Socrate, qui n'a pour fin que de trouver la vérité et de la partager, tout en visant et en faisant l'éloge d'une vie juste et bonne. Le tyran est le plus malheureux des hommes en déclarant que le tyran est le plus malheureux des hommes, Socrate révèle que le tyran est malheureux parce qu'ils se trompent sur la nature du bien, il confond le bien particulier et le bien universel. En réalité il ne sait pas qu'il est malheureux. Plus exactement il méconnaît la supériorité du bien universel sur le bien particulier. [...]
[...] Cependant cette bonne volonté est corruptible. Si les principes de la morale sont rationnels ils seront alors autonomes et universels. Contrairement bonheur qui lui ne peut être universel. En outre la loi morale doit commander sans condition (si tu veux Tu dois Il ne s'agit pas d'un impératif hypothétique déclin d'impératifs catégoriques, ou autrement dit, impératifs apodictique. Pour que cet impératif soit catégorique il faut qu'il ait une forme générale d'une loi. Donc ne doit pas avoir de contenu particulier. [...]
[...] Le tyran est malheureux à cause de son ignorance. S'il fallait absolument commettre l'injustice, je préférerais la subir Socrate exprime son rejet du mal. Les principes de Socrate manifestent la naissance d'une véritable conscience de morale. Nietzsche les a accusés d'ascétisme. Mais Socrate ne veut pas être victime. Il déteste le mal ; il reconnaît seulement s'il y a des maux plus détestables que d'autres. Cependant il faut reconnaître que la morale de Socrate consacre la différence du corps et de la pitance seule capable de connaître les valeurs intelligibles. [...]
[...] Bonheur et devoir Ces deux notions sont toutes les 2 liées à l'existence. Pourtant on remarque une opposition entre ces deux concepts. Puisque chez les martyrs ou les héros l'accomplissement du devoir a quelquefois sacrifié le bonheur, la vie. Le philosophe lui ne voit pas que le devoir est incompatible avec le bonheur. Le bien se rencontre dans ces deux concepts, dans mon bonheur, dans mon devoir. Nous sommes donc dans une totale ambiguïté dans le sens de ces concepts. [...]
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