Depuis notre plus tendre enfance, nous avons des devoirs. Ce sont toujours des statuts, des règlements, des lois qui les définissent, mais cela peut être aussi de l'ordre des devoirs parentaux, matrimoniaux, professionnels... Ce sont des actions que l'on pratique pour le bien commun, mais souvent perçus comme des obligations. Parallèlement à cela, chacun de nous est à la recherche d'une vie heureuse, du bonheur ; d'un état durable de plénitude et de satisfaction, d'un état agréable et équilibré de l'esprit et du corps. Et donc où la souffrance, l'inquiétude et le trouble sont absents (...)
[...] Rechercher son bonheur et faire son devoir sont-ils deux buts incompatibles ? Depuis notre plus tendre enfance, nous avons des devoirs. Ce sont toujours des statuts, des règlements, des lois qui les définissent, mais cela peut être aussi de l'ordre des devoirs parentaux, matrimoniaux, professionnels Ce sont des actions que l'on pratique pour le bien commun, mais souvent perçus comme des obligations. Parallèlement à cela, chacun de nous est à la recherche d'une vie heureuse, du bonheur ; d'un état durable de plénitude er de satisfaction, d'un état agréable et équilibré de l'esprit et du corps. [...]
[...] L'homme véritablement moral doit ignorer sa sensibilité et son penchant à assouvir ses désirs puisque si agir par intérêt est contraire à la moral, la conduite véritablement morale doit aller à l'encontre de tous nos intérêts sensibles : même la recherche du bonheur. Faire mon devoir, c'est faire ce que la loi morale commande avant de rechercher à satisfaire mes désirs et mes intérêts. Le devoir n'a donc rien de plaisant et d'agréable ; si je fais mon devoir par plaisir mon action ne sera pas vraiment morale plus que j'aurais donc agi par plaisir et non par devoir ? [...]
[...] La relation entre faire son devoir et une vie heureuse peuvent peut être donc non pas directement lié mais participer l'un et à l'autre. Aussi, dès lors que nos devoirs moraux sont faits ou innés, c'est-à-dire les faisant par pur automatisme, notre vie se retrouve directement plus légère. Par exemple, nos devoirs moraux modernes portent sur l'écologie. Ainsi, faire chaque jour un geste pour l'humanité dans le but de la préservation du monde, permet en fin de course de nous sentir utile, de participer au bien commun. [...]
[...] On peut donc se demander si faire son devoir et rechercher son bonheur sont des buts incompatibles ? D'un premier abord, faire son devoir et rechercher son bonheur n'ont pas de raison de s'accorder. En effet, de part leur définition, leur sens premier, le devoir est d'être tenu par une obligation morale. De ce fait, il ne s'agit pas d'un intérêt sensible. Alors que rechercher son bonheur tend à agir dans notre propre intérêt ? Ainsi l'un cherche au bien commun et l'autre à satisfaire une aspiration. [...]
[...] Arriver à la sagesse, est le meilleur conseil que Confucius puisse nous donner, puisque le bonheur donc il jouissait de par son mode de vie devient pour nous une source de félicité Ainsi, entre dire que ces deux buts sont incompatibles par simultanéité et montrer qu'il y a une certaine articulation, on peut enfin dire que faire son devoir et rechercher son bonheur sont deux buts rendus possible par la sagesse et une lucidité menant à l'amour, à l'écoute de son cœur. Agir par devoir, par dictée de son cœur et déjà d'après Confucius une source d'épanouissement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture