Dissertation de Philosophie (niveau Lycée) répondant à la problématique suivante : Peut-on désirer autre chose que le bonheur ?
[...] Le désir dépend de l'homme. Nous ne désirons pas les choses car elles sont bonnes, mais elles sont bonnes car nous les désirons Vaincre ses désirs plutôt à l'arche du monde Accepter que les choses arrivent telles qu'elles sont et non telles que nous voudrions qu'elles soient Est-ce que vivre sans désirer, est-ce vivre ? Aristote dit : Le bonheur durable ne peut être dissociable qu'en étant fondé sur l'habitude et la pratique de la vertu La vertu est une vie bonne, avec une existence conforme. [...]
[...] Il existe donc une dynamique de l'existence, avec un effort pour percevoir son être. Ne plus désirer, c'est ne plus rire. III- D'autres finalités du désir : justice, liberté et savoir. Voyons ce qu'il en est de la justice. Saint Just a dit : Le bonheur est une idée neuve en Europe Il existe une égalité économique, une égalité de tous face à la loi. La liberté civile correspond à la finalité de l'existence. Il faut atteindre cette finalité de la justice. L'idéal de justice correspondrait au respect mutuel entre les citoyens. [...]
[...] Ou bien en existe-t-il d'autres comme la justice, la liberté, le savoir ? La philosophie antique : le bonheur comme souvenir. L'eudémonisme correspond à la philosophie morale, qui contient l'ensemble des principes propres pour atteindre le bonheur. Le bonheur est conçu comme la fin suprême à laquelle toutes les autres fins doivent être suprêmes. Le bonheur est en notre pouvoir ! Le bonheur est fondé sur une maîtrise de notre désir, avec une puissante volonté. On observe une dissociation très nette entre les plaisirs et le bonheur. [...]
[...] Le désir d'étrangeté recherche ce dont il est dépourvu. Il s'agit du monde des essences. Si elle se réalise, elle s'achève dans cette réalisation. Dans le désir de savoir que l'homme s'accomplit, il faut apprendre à être heureux et apprendre l'autonomie dans la connaissance. Le comble du bonheur est donc la connaissance achevée. Conclusion. Les philosophies classiques (eudémonistes) conjuguent le désir et le bonheur. A rationaliser le désir, on risque de le faire disparaître et de le convaincre. A partir de Spinoza, le conatus montre que le désir peut affranchir du désir et des idéaux (justice, liberté Il existe également un désir de connaissance. [...]
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