Le bonheur est une activité de l'âme, libre dynamique et rationnelle, grâce à laquelle l'individu atteint un état de plénitude et de coïncidence avec lui-même et ses aspirations, et non pas un état de satisfaction statique.
[...] Néanmoins, la recherche du bonheur, avec une réflexion propre et un dialogue avec autrui peut permettre d'approcher cet état. La recherche du bonheur passe donc par l'accomplissement son existence dans la philosophie et la religion mais également dans la société et dans la vertu. L'accession au bonheur éternel semble inconcevable néanmoins la recherche du bonheur permet aux individus de s'en approcher. Le bonheur peut être illusoire ou fondé uniquement sur la religion et dans ce cas empêcher la notion de progrès, il faudrait donc se demander si les hommes doivent nécessairement rechercher le bonheur ou au contraire préférer la recherche de la sagesse. [...]
[...] Ainsi, la recherche du bonheur n'est pas privée mais collective. Effectivement on peut observer qu'aider dans la société, en permettre le développement permet à chacun d'obtenir une certaine reconnaissance permettant d'être heureux. Le philosophe Mill dit Le bonheur ne doit pas être celui de l'individu, mais celui de la collectivité De plus, le bonheur des autres peut entraîner mon bonheur, par exemple un homme heureux va faire preuve de générosité et de vertu, or une société où les citoyens sont vertueux rend la société juste et prolifique. [...]
[...] Pour répondre à cette question, nous nous demanderons dans un premier temps si le bonheur passe par l'ataraxie, c'est-à-dire l'absence de troubles de l'âme, et ainsi nécessite une mise à l'écart de la société. Ensuite nous nous demanderons si la recherche du bonheur est permise par le jugement et le débat avec l'autre. Enfin, nous chercherons s'il est possible d'accéder au bonheur individuel ou si, au contraire, le bonheur de la collectivité est plus important. Le bonheur passe d'abord par la tranquillité de l'âme. Cet état a été recherché par les philosophes dans la recherche de la sagesse, le but étant de parvenir à l'ataraxie. [...]
[...] La pleine utilisation de l'existence permettrait à l'homme d'être heureux néanmoins autrui est celui qui confirme mon existence. Sans l'autre, mon existence est sans valeur puisqu'elle n'est pas vouée au progrès de l'humanité. Sartre montre bien cela lorsqu'il déclare autrui, c'est le regard qui me révèle à moi-même Ainsi, la présence de l'autre et donc d'une société est nécessaire à l'approfondissement de mon existence. La présence de l'autre est essentielle pour tout homme, le mythe de la caverne montre bien cela puisque Platon met en évidence que, lors de la découverte d'un monde extérieur, l'homme préfère prendre le risque de prévenir les autres sans connaître leurs réactions plutôt que de profiter seul de sa trouvaille. [...]
[...] Le bouddhisme prône alors une recherche privée du bonheur où, grâce à l'éloignement et à la méditation, l'homme peut arriver au nirvana. Cet état est dénué de tout désir, or le désir porte atteinte au bonheur car il est source de frustration et de souffrance. La religion bouddhiste affirme donc rendre possible la quête du bonheur grâce à la méditation mais d'autres religions, notamment monothéistes, affirme également cela. Le philosophe chrétien Pascal pense lui que la religion est le seul vrai remède. [...]
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