bonheur, société de consommation, J.K.Galbraith, besoins matériels, publicité, idée de liberté, source de souffrance
La société de consommation répand l'idée selon laquelle le bonheur résiderait dans la satisfaction des besoins matériels et donc dans la satisfaction du désir économique. La publicité présente le bonheur et la consommation comme étant synonyme, comme si le bonheur ne pouvait résulter que de la consommation. La publicité vente alors les mérites des produits proposés et crée du désir chez les spectateurs pour en faire des consommateurs. Or elle ne vente les mérites de ces produits que pour répondre au besoin économique du monde industrielle qui désir vendre ses produit pour développer ses bénéfices.
[...] Or le bonheur ne réside-t-il pas plutôt dans un choix libre ? L'idée de bonheur n'est-elle pas liée à l'idée de liberté. Le bonheur n'est-il pas subjectif et personnel ? Plutôt que d'être présenté comme une chose donnée clé en main, le bonheur n'est-il pas une chose que l'on conquiert ? 2. bonheur et désir Cf. G.N.Lebniz, nouveaux essais sur l'entendement humain (1703) Le désir : il est une tension provoquée par une tension (source de souffrance) qui vise un objet ou un sujet dont la possession est susceptible de provoquer de la satisfaction. [...]
[...] Le bonheur est un mélange de plaisir et d'inquiétude car l'homme a toujours peur de perdre le bonheur qui est le sien. C'est donc paradoxalement la fragilité du bonheur qui fonde le bonheur lui-même, car c'est cette fragilité qui nous rappelle que le bonheur peut à tout moment être perdu. Si l'homme possédait tout ce qu'il désir, il deviendrait selon Leibniz insensible et stupide parce qu'il ne partirait plus à la quête de quoi que ce soit ; tout lui semblerai indiffèrent, finalement il ne serait même plus totalement conscient du bonheur qu'il vit. [...]
[...] Le bonheur s'achète-t-il ? 1. Le bonheur et la société de consommation Cf. J.K.Galbraith, le nouvel état industriel (1967) La société de consommation répand l'idée selon laquelle le bonheur résiderait dans la satisfaction des besoins matériels et donc dans la satisfaction du désir économique. La publicité présente le bonheur et la consommation comme étant synonyme, comme si le bonheur ne pouvait résulter que de la consommation. La publicité vente alors les mérites des produits proposés et crée du désir chez les spectateurs pour en faire des consommateurs. [...]
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