Le bonheur, selon son étymologie française, évoque d'abord le hasard, la chance. «Bon-heur » signifie donc la bonne fortune, la chance. Nul ne peut aujourd'hui nier qu'il ne recherche pas le bonheur et vaines seraient les proclamations d'un illuminé qui clamerait que le bonheur n'existe pas. Nous sommes désormais encrés dans une civilisation dont la perception du bonheur est, pour la plupart, uniforme.
« Faites-vous plaisir », « le plaisir est au coin de la rue », « le plaisir est essentiel pour s'épanouir », on croirait presque que le bonheur se résume au plaisir. Cependant, il n'en a pas toujours été autant. En effet, de grands philosophes tels que Schopenhauer on été jusqu'à nier l'existence du bonheur terrestre. Une vie réussie n'est-elle qu'une succession de plaisirs ? Qu'est ce que le bonheur, existe-t-il ?
[...] Ensuite, nous remettrons en cause le bonheur terrestre grâce à Kant .Pour finir, nous douterons, grâce à la pensée de Schopenhauer, de l'existence du bonheur. Le bonheur ne saurait être qu'une forme de contemplation écrit Aristote dans L'Ethique à Nicomaque. Si la contemplation conduit l'homme à penser parfaitement l'essence des êtres, il réalise ainsi sa propre essence de façon parfaite. C'est à cette réalisation de soi qui procure du bonheur au sujet. De ce fait, la contemplation de l'intellect et de la pensée mène au bonheur. [...]
[...] Pour finir, nous réfléchirons sur les autres formes que peut présenter le bonheur. Nul ne peut réfuter que chacun possède sa propre définition du bonheur et du plaisir. En ce sens, il n'existe pas de définition universelle et unique. En premier lieu, nous mettrons en relief le caractère subjectif de la notion de vie heureuse. Ensuite, nous en ferons de même pour le plaisir. Pour finir, nous reprocherons le caractère limitatif et restrictif du bonheur dans l'interrogation. Ce leurre celui qui affirme détenir une définition précise et universelle du bonheur. [...]
[...] La philosophie, selon Aristote, mène donc au bonheur. Nous avons ensuite montré que le bonheur terrestre n'existait pas qu'il n'était atteint que grâce à la vertu et se présentait sous la forme du paradis. Enfin, nous avons remis en question l'existence même du bonheur grâce à la philosophie pessimiste de Schopenhauer qui est de croire que le bonheur n'existe pas et que c'est une invention de l'homme pour donner un sens concret à sa vie individuelle. Désormais, il faut trancher, le bonheur n'est-il qu'une succession de plaisir ? [...]
[...] Le bonheur ne se présente que sous la forme de moment de bonheur le bonheur peut également être déclenché grâce à la satisfaction que procure d'un acte, un achèvement. L'homme, en temps normal, est dans un état médian, il n'est ni malheureux ni heureux. Le bonheur matériel, à un certain moment, disparait pour laisser place au malheur matériel : grand dilemme de la société de consommation. Bibliographie indicative - La philosophie et le bonheur de Philip Van Den Bosch (1998) - Aristote, une philosophie pratique : Praxis, politique et bonheur de Pierre Rodrigo (2006) - La Voie du bonheur : la philosophie vivante de Socrate de Fernand Schwarz (1999) - Les lettres de seneque. [...]
[...] De ce fait, le seul moyen, selon les hédonistes, d'atteindre le bonheur est la quête des plaisirs. Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne résume Onfray, philosophe contemporain français, la recherche du plaisir est le centre de l'activité de l'homme pour parvenir au bonheur. Le plaisir s'atteint grâce à l'amitié, la tendresse, le savoir et la sexualité. En outre, les hédonistes évitent tout déplaisir. De ce fait, le bonheur se résume à l'ataraxie, tant qu'elle est parsemée de plaisirs. [...]
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