Biaise Pascal naît à Clermont en Auvergne le 19 juin 1623. Sa sœur Gilberte était née trois ans auparavant. Sa sœur cadette Jacqueline naîtra en 1625. Leur mère meurt prématurément en 1626. C'est leur père, Etienne, conseiller puis vice-président à la Cour des aides, qui s'occupe alors de leur éducation. Cet homme, pétri de culture humaniste, était porté vers la géométrie et fréquentait les grands mathématiciens de son temps. Une fois installé à Paris en 1631, il participe encore davantage aux débats scientifiques menés dans les salons et les cercles mondains.
Blaise, qui ne fréquentera aucun établissement scolaire, étudie avec son père les langues anciennes, la grammaire, l'histoire, le droit, mais aussi les textes sacrés et les écrits théologiques. Cédant aux désirs de son fils, son père l'initie également aux mathématiques dans lesquelles le jeune garçon va très vite briller. En 1640, alors que la famille s'est installée à Rouen, il rédige un Essai pour les coniques qui lui vaut immédiatement la reconnaissance des mathématiciens de l'époque et l'introduit dans le milieu scientifique : René Descartes, Pierre de Fermât, Pierre Gassendi le rencontrent ou correspondent avec lui.
[...] Noël et sa Lettre à Le Pailleur. Il rédige, sans doute en 1651, un Traité du vide dont il ne nous reste que la préface, puis deux autres traités, VÉquilibre des liqueurs et la Pesanteur de la masse de l'air, composés entre 1651 et Vie mondaine et deuxième conversion Revenu s'installer à Paris en 1648 avec son fils et sa fille, Etienne Pascal meurt en 1651. Dès l'année suivante, la sœur de Pascal entre en religion à Port-Royal, malgré les réticences de son frère. [...]
[...] Consignant le souvenir de cette nuit d'illumination, seconde conversion, dans un texte, le Mémorial qu'il gardera toute sa vie cousu dans la doublure de son manteau, Pascal s'engage alors vers une vie retirée du monde, qu'il consacrera à ses recherches scientifiques et à la religion catholique telle que la conçoivent les jansénistes. Les années jansénistes (1655-1662) 1. L'intense activité du temps des Provinciales En janvier 1655, Pascal séjourne à Port-Royal des Champs avec les Solitaires, pendant environ trois semaines. C'est à cette période qu'aurait eu lieu l'Entretien avec M. de Sacy. Il compose alors un certain nombre d'écrits religieux (Sur la conversion du pécheur, Comparaison des chrétiens des premiers temps avec ceux d'aujourd'hui, Abréger de la vie de Jésus- Christ . [...]
[...] À cette occasion, il rédige une Lettre dédicatoire au chancelier et un Avis nécessaire à ceux qui auront la curiosité de voir la machine d'arithmétique et de s'en servir ; il y expose tous les obstacles qu'il lui a fallu franchir pour parvenir à faire construire sa machine par les artisans qu'il guidait de ses conseils. De l'univers mondain à la conversion définitive (1646-1654) 1. Première conversion et poursuite des recherches scientifiques En 1646, Etienne Pascal tombe et se démet la cuisse. [...]
[...] En janvier 1656, Pascal entame une nouvelle retraite à Port-Royal. Cette même année, un événement vient enrichir sa foi et ses réflexions théologiques : sa nièce, Marguerite Périer, est miraculeusement guérie, par le contact d'un reliquaire contenant un éclat de la Sainte Couronne du Christ, d'une grave fistule lacrymale jugée incurable par les médecins. Cette guérison lui inspirera ses Notes sur les miracles que l'on retrouvera dans la liasse Miracles des Pensées. C'est aussi en 1656 que, convaincu de la nécessité de défendre les positions jansénistes, Pascal s'engage dans la rédaction des Provinciales, dix-huit lettres polémiques destinées à répondre aux attaques des jésuites. [...]
[...] Ils font lire à la famille des ouvrages de piété émanant de Port-Royal. Les Pascal se convertissent alors à une piété plus austère. Blaise semble immédiatement se prendre d'intérêt pour les questions théologiques et paraît animé d'une foi militante. En 1647, il s'oppose ainsi à Jacques For-ton, ex-capucin, qui défend l'idée d'absence de prédestination au salut. Outre ses recherches mathématiques, Pascal entame des travaux de physique sur le vide. Il s'intéresse aux découvertes récentes de Torricelli. Le scientifique italien s'était appuyé sur des observations faites par Galilée qui semblaient contredire l'opinion scientifique jusqu'alors reconnue selon laquelle le vide n'existait pas. [...]
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