Dissertation de Philosophie niveau Lycée sur le sujet suivant :
[...] L'homme n'est pas toujours conscient de faire le mal. L'emportement, la folie tendent à montrer que l'homme n'a pas un total contrôle de lui même. Cela peut paraître terrifiant, c'est cette réalité qui pousse nombre de criminels. Macbeth semble prendre conscience du mal du meurtre du Duncan qu'une fois avoir tué le roi. Lady Macbeth elle ne se soucie pas de ce qui est mal ou non, elle s'exécute sans cas de conscience. La nature humaine montre que l'homme peut s'adonner au mal, le XXème siècle avec ses nombreux génocides a montré que l'humanité était capable du pire. [...]
[...] Il est difficile de satisfaire un individu par les seules pensées. D'après Rousseau, le bien moral n'est qu'une chimère le bon se restreint au plaisir des sens. La complaisance dans le mal, les esthètes du crime Bien que paraissant assez insoutenable pour des membres de l'humanité, on se doit d'admettre que certains prennent plaisir à la réalisation d'activités criminelles. On peut désirer le mal pour bien des choses. Le mal peut être désiré parce qu'il apporte quelque chose à l'individu, le plus souvent c'est une reconnaissance, une perfection à laquelle il ne peut accéder avec un mode de vie commun Un individu peut se trouver particulièrement doué dans la criminalité. [...]
[...] Dans ce cas Thérèse commet le mal gratuitement, elle semble même y prendre plaisir Le mal moral est propre à l'homme L'homme est à la base de la notion de mal moral. En effet le mal psychologique est provoqué plus ou moins directement par autrui. L'assassinat de la famille de Malcolm est du fait de la violence sanguinaire de Macbeth. Le vicaire dans Profession de foi du vicaire savoyard proclame : Tout est bien, sortant des mains de l'auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme. De plus, le mal moral se nourrit de la faiblesse du bien moral. [...]
[...] L'homme est libre de ses actions La liberté humaine, grande valeur de la démocratie, semble du côté du bien. Cependant on peut objecter que le mal existe du fait de la liberté humaine car une personne qui fait le mal alors qu'elle est libre fait le mal de son propre chef, elle est seule responsable du mal qu'elle cause. Cette question de la liberté ou non de faire le mal s'est posée au XXème lors des procès des anciens chefs de guerre nazis, ceux qui ont organisé la Shoa. [...]
[...] Malgré cela et bien que cette pensée soit dérangeante, il y a des hommes qui désirent le mal de manière indéniable, l'Histoire en est la preuve même. On est en droit de se questionner sur les moyens qui sont mis en œuvre par l'humanité afin de contrevenir à ce mal. Le système judiciaire et carcéral tente de contenir la violence en faisant appliquer les lois. Les institutions religieuses prônent le bien. Mais sommes-nous pas face à un échec ? Rousseau propose une religion naturelle, propre à soi, émanant du cœur et rejetant les institutions existantes. [...]
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