La philosophie considère que l'homme est un être de désir. Par conséquent, il n'est pas qu'un être de besoin.
En effet, il y a une différence entre besoin et désir. Les besoins sont des nécessités vitales, biologiques, ils sont concrets.
Les besoins sont communs, les désirs, eux, sont singuliers. L'objet du désir est alors problématique puisque celui-ci n'est pas nécessaire et il est superflu.
Le besoin est un cycle. Il peut s'accomplir. Par exemple : j'ai faim, je mange, je n'ai plus faim (...)
[...] Les désirs inventent l'homme qui est la source de l'histoire, ils en sont donc les moteurs essentiels. Pourquoi ? Ces désirs sont différents pour chacun et peuvent s'opposer, ils créent des conflits qui vont générer des progrès pour qu'ils s'imposent. C'est donc un acteur de l'histoire. Aron, intellectuel de droite pense que la société marxiste, ne peut exister et est une utopie et pense que d'autres conflits apparaitront pour créer d'autres conflits Ce conflit passe par l'objet, moins il est utile, plus il sera désiré. [...]
[...] Voir texte d'Alexandre Kojève Introduction à la lecture de Hegel Analyse de ce texte : ce qu'on désir, c'est le désir de l'autre. On le désir à travers l'objet. Le désir est constitutif de l'humanité ce qui le différencie de l'animal. Le désir caractérise l'homme et s'affirme par delà le besoin. Le besoin est en effet le désir animal. Homme appartient à l'humanité lorsqu'il le dépasse, lorsqu'il n'est pas dirigé par ces besoins. Ce désir humain est qualifié d'anthropogène, c'est-à-dire formateur de l'homme. [...]
[...] Voir banquet de Platon (Aristophane). Pour Platon, le mythe est un moyen d'enseigner la philosophie. Voir le mythe des androgynes L'être suprême n'a pas de désirs. L'être châtié lui en d'après ce mythe le désir est une tentative de reproduire l'unité perdue. (Les androgynes ont été punis par une séparation). Afin d'assouvir leur désir d'unification, il s'accole, c'est un échec qui les conduit à la mort, en effet il faut un espace dans une relation, une fusion est impossible. Ce mythe explique aussi l'homosexualité. [...]
[...] Les désirs sont superflus. Bataille les décrira comme étant la part maudite L'importance du désir est si forte que l'on en vient même à en mépriser les besoins. Balzac dira à ce sujet : on paie toujours trop chère un sac de pommes de terre, et jamais assez un bijou L es désirs sont sans prix. Les désirs s'expriment de différentes manières : Par les loisirs : le sport ou la représentation artistique par exemple, l'homme est en effet un être qui se représente lui-même. [...]
[...] L'objet de la publicité est alors un objet érotique. Baudelaire : la femme au naturelle est abominable elle est superficielle, c'est le maquillage qui la rend désirable. Le maquillage rend la femme érotique. I. Le désir comme producteur de réalité Spinoza va identifier le désir à une force qui nous fait être mais qui fait être toutes choses et nous conduit tous à persévérer dans son être Spinoza donne la première conception du désir, le désir comme puissance. Il est le premier à remettre en cause la création divine dans dieu ou la nature Il pense à un même plan, c'est-à-dire à un monde sans hiérarchie ou tout être au droit d'être. [...]
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