Assouvir un désir, c'est le réaliser ; c'est tout mettre en oeuvre pour que ce qu'on « désire » du plus profond de notre âme se concrétise. Assouvir tous ses désirs, dans la totalité, semble plus complexe. Savoir si c'est une bonne règle de vie ou non ; c'est difficile et irrationnel : tout humain a besoin d'assouvir ses désirs, ses volontés, ses besoins. A savoir si nous sommes obligés de tous les réaliser pour être heureux.
De ce fait, est-il possible d'emprunter un Seul "droit chemin" pour agir conformément aux "normes" alors qu'on veut satisfaire nos désirs ? Pouvons-nous, dès lors, penser qu'assouvir son appétit, c'est agir en bonne moralité ? (...)
[...] Donc, peut-on savoir ce qu'est une bonne règle de vie ? Car sinon, tout le monde la suivrait et il n'y aurait alors plus de dérives. Mais si c'était une bonne règle de vie, alors quelle serait la mauvaise ? Dès lors, si on base nos actions dans le but d'accomplir un désir, forcément notre conduite et notre manière de vivre ainsi que notre éthique de la vie en découleront. Ainsi, l'accomplissement de nos désir peut nous procurer de la satisfaction, mais même si c'est une source de motivation primaire, et s'ils sont tous satisfaits, n'y aurait-il pas abondance et chaos ? [...]
[...] On en éprouve du plaisir ; et d'une certaine manière, désirer c'est l'envie d'échapper à la routine quotidienne, aux actions et faits qui se répètent et s'enchaînent : rêver de quelque chose d'autre, de meilleur. Ainsi, il semble impossible de satisfaire totalement l'appétit humain. Donc, de ce fait, même si certains voudraient pouvoir réaliser tout ce dont ils désirent, existe-t-il réellement une définition de la bonne règle de vie ? Suivant l'éducation dont on a fait les frais, nous pourrions être amenés à apporter une définition d'une bonne ou d'une mauvaise règle de vie. [...]
[...] Ainsi, la pensée serait-elle la seule régisseuse de nos actions, au même titre que la raison ? De plus, le désir est un besoin différent que la volonté, qui apporte réelle satisfaction quand il est réalisé, donc ne faudrait-il pas préférer une sélection plus rationnelle des désirs (et de leur assouvissement) pour en tirer des résultats plus profitables ? En effet, l'envie de satisfaire de manière totale son appétit peut être nuisible à la vie en communauté et prendre des tournures dramatiques, sans frontières, et nous faire tomber dans l'excès. [...]
[...] Mais il n'ya pas une seule bonne ligne de conduite ; une seule philosophie de vie. De ce fait, l'homme en possède sa propre définition personnelle, car au même titre que la beauté, les caractérisations bonne ou autres sont trop personnelles. Il faut faire appel à son libre à son libre arbitre pour juger/ savoir si assouvir ce désir est appréciable ou non. Mais en même temps, il y a des désirs qui ne peuvent être accomplis qu'avec les autres, avec la communauté. [...]
[...] Car le désir peut faire l'objet d'un obstacle pour certains, et une force incommensurable pour d'autres. Chaque humain, dans sa vie, et si j'étais ? ; et si j'avais ? : cela témoigne à quel point l'homme désire toujours plus, car il n'a pas une analyse assez objective (sur l'objet) et quantitative/qualitative de ce qu'il possède déjà. Et forcément, s'il est assez motivé, entreprend des démarches pour réaliser ces envies qui peuvent faire l'objet d'obsessions, et négliger plein de détails sur sa poursuite jusqu'à la pleine satisfaction, jusqu'au bonheur suprême –qu'il pense accessible Enfin, comprimer les désirs et leur assouvissement en un concept : une bonne règle de vie c'est généraliser les désirs de l'homme, tous les englober dans une notion et encadrer la pensée. [...]
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