Bergson propose de prime abord une définition matérialiste du corps en l'assimilant à tout ce qui est matériel et soumis aux lois du mouvement. Ainsi, la matière s'étend dans l'espace, s'altère et est visible par les sens. Dès lors, tout corps obéira aux lois de la matière et, par conséquent, sera soumis aux lois physiques et mécaniques (...)
[...] Dans le temps ensuite, car le corps est matière, la matière est dans le présent, et, s'il est vrai que le passé y laisse des traces, ce ne sont des traces de passé que pour une conscience qui les aperçoit et qui interprète ce quel aperçoit à la lumière de ce quelle ce remémore : la conscience, elle, retient ce passé, l'enroule sur lui-même au fur et à mesure que le temps se déroule, et prépare avec lui un avenir qu'elle contribuera à créer. Thème : Le corps et le moi Problème : La conscience serait-elle matérielle tout comme le corps qui l'entoure ? [...]
[...] Ainsi, la conscience n'est pas soumise aux lois comme le corps l'est, elle a un caractère transcendant. Dès lors, Bergson se demande qu'est-ce que le moi ? Le moi est donc le cœur du problème et répond à cette question en énonçant les deux principales caractéristiques de la conscience. Ligne 9 à 12 (Dans l'espace [ ] jusqu'aux étoiles) : La première caractéristique de la conscience est donc de dépasser ce qui emprisonne le corps dans un endroit. Il évoque la perception, autrement dit la sensation accompagnée de conscience, ce qui met en relation le corps avec le monde extérieur. [...]
[...] Dès lors, tout corps obéira aux lois de la matière et, par conséquent, sera soumis aux lois physiques et mécaniques. Bergson illustre ses propos par un corps que l'on pourrait qualifié d'inerte, autrement sans vie qui l'anime, puisqu'il exerce des mouvements sur celui-ci qui répond au déterminisme. Ligne 3 à 9 (Mais [ ] dans le temps) : Bergson émet une opposition du corps par l'esprit. En effet, il existe une autre forme de mouvement dans le corps qui échappe aux lois physiques, la conscience. [...]
[...] Si bien que les souvenirs sont un phénomène de la conscience car c'est bien elle qui les utilise dans le futur. Qui plus est, le corps vieillit alors que la conscience reste la même. La vieillesse est seulement matériel qui se manifeste uniquement sur le corps, d'où la capacité de la conscience à faire abstraction du temps. Dès lors, la conscience est le support de notre vie humaine car elle seule peut faire le lien entre le passé, le présent et le futur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture