La conscience du mouvement, le fait de savoir ce que l'on fait lors de l'action, diffère selon la fréquence de cette action. Si le geste est répétitif ou habituel, le cerveau ordonne au corps de faire ce geste sans que l'on en ait conscience. Bergson montre combien la répétition facilite l'action, combien l'habitude endort l'esprit et par conséquent, la conscience.
D'autre part, l'auteur traite de la vivacité de la conscience au moment ou l'on est confronté au choix, en étant obligés de nous engager tout en tenant compte de notre volonté (...)
[...] Bergson révèle la nature de la conscience, son fonctionnement et son rapport au temps. On reproche à Bergson de penser que l'habitude est néfaste pour la conscience. En effet, il est plus facile de démontrer les bénéfices de l'habitude que de prouver que celle-ci est mauvaise pour la conscience puisqu'on fait confiance à une expérience acquise qui ne nécessite pas d'efforts donc nous permet d'être libres de penser,d'innover, de nous adapter à la situation. Faire confiance à l'habitude permet d'économiser le plus d'énergie possible, de soulager l'action, l'habitude rassure également le sujet. [...]
[...] La conscience est particulièrement intense dans sa capacité de réflexion, de peser le pour et le contre puis de choisir. Bergson associe choix et création, c'est à dire que le choix ne se fait pas en fonction des possibilités déjà établies. Au contraire, dans l'action automatique, une éternelle répétition, la passé se fond au présent par l'habitude donc la conscience peut anticiper l'avenir. On peut donc s'appuyer sur le fait que le futur soit lié au passé mais Bergson soutient sue l'avenir n'est pas simplement détermine mais à construire par la réflexion et la conscience. [...]
[...] La conscience et l'action, Bergson La conscience du mouvement, le fait de savoir ce que l'on fait lors de l'action, diffère selon la fréquence de cette action. Si le geste est répétitif ou habituel, le cerveau ordonne au corps de faire ce geste sans que l'on en ait conscience. Bergson montre combien la répétition facilite l'action, combien l'habitude endort l'esprit et par conséquent, la conscience. D'autre part, l'auteur traite de la vivacité de la conscience au moment ou l'on est confronté au choix, en étant obligés de nous engager tout en tenant compte de notre volonté. [...]
[...] Si un conducteur est sur une route qu'il parcourt tous les jours, il est expérimenté, il voit surgir sur la route un animal, il reprend alors immédiatement conscience et réagit vivement et efficacement, en freinant ou évitant l'obstacle tandis qu'un robot, même très élaboré et tout aussi entrainé que le conducteur humain, ne réagirait pas consciemment, sans aucune appréciation et se contenterait d'accomplir la tâche pour laquelle il a été programmé. L'homme ne vit jamais comme un automate puisqu'il reste toujours à l'origine de ce qu'il fait et des opérations complexes qui nécessitent d'être pensées et élaborées. La durée est une création à travers laquelle l'homme crée l'avenir avec son passé. [...]
[...] La conscience s'adapte alors à l'action et à l'urgence de la vie. D'autre part, la différence entre action automatique et spontanée révèle une conception différente du temps. En effet, dans l'action spontanée, il y a négation de la durée, le passé se distingue du présent et l'avenir est comme déterminé, il y a alors un présent indéfiniment répété, Bergson l'appelle mémoire-habitude Or, le sujet conscient ne vit pas de cette manière, chaque instant est pour lui différent puisque sa conscience ne prend pas en compte les actions habituelles qui se font avec spontanéité, le souvenir devient alors obscur et l'avenir un grand champ à l'horizon indéfinissable. [...]
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