Samuel Beckett était un écrivain, poète et dramaturge irlandais, qui a écrit de nombreux textes en prose au XXème siècle. Mais son nom est resté célèbre pour sa pièce de théâtre En attendant Godot, laquelle est souvent considérée comme son oeuvre majeure. Nous allons nous intéresser à la scène première de cette pièce. Il s'agit de l'ouverture d'une oeuvre théâtrale montrant deux clochards dont le caractère sobre et prosaïque montre l'absurdité de l'existence humaine. Dans une première partie, nous démontrerons que la scène est une exposition dépouillée. Puis nous mettrons en lumière la misère tragique de l'existence humaine suggérée par cette ouverture (...)
[...] Cette figure de style montre d'une part que les deux personnages n'ont qu'un vocabulaire limité, car ils répètent quatre fois le même mot en moins de 10 lignes, mais d'autre part attire l'attention du spectateur sur le fait qu'ils se ressemblent tout à fait, jusqu'à prononcer quasiment les mêmes paroles. Nous avons donc pu analyser dans cette ouverture la maitrise de l'auteur qui arrive à créer une action alors qu'il ne se passe rien. Rappelons tout de même que ce dernier est Irlandais et que cette œuvre est sa toute première en français. Qui d'ailleurs restera associé à son nom, car elle est jugée comme novatrice et étant une des plus célèbres illustrations du théâtre de l'absurde. [...]
[...] Mais son nom est resté célèbre pour sa pièce de théâtre En attendant Godot, laquelle est souvent considérée comme son oeuvre majeure. Nous allons nous intéresser à la scène première de cette pièce. Il s'agit de l'ouverture d'une oeuvre théâtrale montrant deux clochards dont le caractère sobre et prosaïque montre l'absurdité de l'existence humaine. Dans une première partie, nous démontrerons que la scène est une exposition dépouillée. Puis nous mettrons en lumière la misère tragique de l'existence humaine suggérée par cette ouverture. [...]
[...] On note ici un parallélisme à visée humoristique, car on a une répétition des Tu as mal ? et Mal, il me demande si j'ai mal ! ici la question est posée par Vladimir et Estragon lui répond ; on retrouve exactement la même construction à part un mot qui a été inclus conjointement dans les deux répliques : Tu as eu mal ? et Mal ! Il me demande si j'ai eu mal ! sauf que les rôles se sont inversés, Estragon pose la question et Vladimir lui répond. [...]
[...] D'abord, nous voyons tout de suite que ces personnages vivent dans la misère la plus totale. En effet, Estragon est assis sur une pierre et sa première réplique à la ligne 2 est de dire qu'il n'y a rien à faire Ensuite, Vladimir demande à ce dernier où monsieur a passé la nuit ? ce qui nous montre l'instabilité de la situation d'Estragon. Sa réponse confirme sans doute possible qu'il est un vagabond, car il a dormi dans un fossé ligne 25. [...]
[...] Citons-en quelques-unes : l9 : Tu crois ? l13 Moi aussi mais encore l28 Par là De plus, chose très rare au théâtre, l'auteur inscrit des didascalies tout à fait inédites, comme les Silence et autres Sans geste D'habitude, dans toutes les autres œuvres théâtrales, ces indications sont tout à fait exclues, l'auteur montre une fois de plus sa volonté de se démarquer de l'ordinaire. Ensuite nous noterons aussi que Beckett compense la pauvreté lexicale de ces deux pauvres hères par différents procédés, qui donnent un peu de rythme à la pièce, sans cela monotone et assez inintéressante. [...]
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