Dire d'une personne, d'un objet, ou même d'une idée qu'il est beau, c'est lui reconnaître une certaine propriété jugée comme positive : la beauté.
Mais celle-ci n'est pas d'ordre scientifique : on ne peut affirmer qu'une personne ou un objet est beau par les seules lois de la physique ou des mathématiques. Elle n'est pas d'ordre moral : un Homme beau n'est pas nécessairement un Homme vertueux ; ni d'ordre pratique : un bel objet n'est pas forcément utile. Elle se situe plutôt dans le ressenti de chaque personne et ensuite dans l'interprétation qu'elle en fait à travers son vécu et son expérience, car on ne peut pas l'enfermer dans un cadre défini et déterminé. Par rapport à quel « étalon » doit-on juger ou décider de ce qui est beau. La beauté appartient à chacun et est évidemment subjective (...)
[...] Il est l'interlocuteur de Socrate dans certains des dialogues de Platon, intitulés d'ailleurs Hippias, Hippias majeur. C'est aussi un mathématicien. Il est l'auteur de la Rhétorique (l'art de parler en public pour persuader contrairement aux philosophes qui eux veulent convaincre). * Platon : Platon (en grec ancien Πλάτων / Plátôn, Athènes av. J.-C./ 348 av. J.-C.) est un philosophe grec, disciple de Socrate. Surnommé le divin Platon il est souvent considéré comme un des premiers grands philosophes de la philosophie occidentale. [...]
[...] Ou bien, allons même plus loin, la beauté peut-elle être réellement définie ? Même si il faut reconnaître que certains critères de la beauté peuvent malgré tout sembler universels ; comme un diamant, un site naturel particulier, un travail manuel exceptionnel, les sept merveilles du monde Nous tenterons de répondre à cette problématique en nous penchant tout d'abord sur l'évolution de la beauté dans le temps, tout en essayant d'en analyser les raisons ; avant d'aborder l'aspect des influences extérieures et des pressions pouvant être exercées sur nous. [...]
[...] Mais le beau doit-il être cher, et réciproquement ? Malgré une importance non négligeable, et comme le représente parfaitement le sondage rapporté précédemment, les acteurs que sont entre autres les médias et la société qui nous entoure n'arrivent (heureusement) pas à influencer tout le monde ou du moins pas autant qu'ils pourraient le souhaiter. Ainsi, une grande partie de l'idée que chaque individu peut se faire de la beauté reste évidemment une opinion personnelle et donc sujette à controverse. La beauté peut donc être associée par chacun à de nombreux éléments de son choix, éléments dont la pondération diffèrera suivant la personne concernée. [...]
[...] Mais il existe une multiplicité de manières de plaire B - La beauté et ses inégalités. A travers un exemple concret (et volontairement caricatural), les différents degrés de valeur et d'importante de la beauté ressortent clairement. Un même individu pourra effectivement à la fois juger «beaux» une belle femme et une marmite soigneusement ouvragée. Mais ce ne sera pas, et c'est le moins que l'on puisse dire, la même sensation qu'il éprouvera devant une femme et devant une marmite. On peut donc certainement considérer qu'il y a une forme de beauté de prééminence, supérieure aux autres ; mais les hommes de différentes périodes ou cultures ont des opinions différentes sur ce que doit être celle-ci. [...]
[...] * Première partie : L'évolution d'un standard dans l'histoire et dans le temps : pages 3 à 6. * Deuxième partie : Un idéal face aux influences et à la pression : pages 6 à 9. * Troisième partie : Une beauté plurielle : page 10. * Conclusion : page 11. * Index et sigles utilisés : page 12. Introduction : Le beau est communément défini comme la caractéristique d'une chose qui au travers d'une expérience sensorielle, une perception, procure une impression de plaisir ou un sentiment de satisfaction. [...]
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