Article beau, beauté du Dictionnaire Philosophique de Voltaire. Se dégage la relativité du beau à l'espèce et relativité entre les individus et d'une culture à l'autre. Conclusion, il est inutile de composer un traité sur le beau. Mais ce n'est pas si évident que cela. Est-il possible qu'il y ait un tel éclatement sur le beau ? Est-ce uniquement un désaccord sur le beau ? Est-ce qu'on ne rencontre pas des réactions universelles à propos de choses monstrueuses ? Il y a bien un sens commun source de consensus à partir de quoi se développent des attitudes fréquentes, familières spontanées autour de la proportion et de l'harmonie ? Quand quelque chose est dépourvu de variété ou de détail, nous ne disons pas que c'est beau. Harmonia (harmonie), Summetria (proportion, symétrie, commensurabilité), Diathesis (ordre des parties par rapport à la totalité), Eurythmia (le charme qui naît de la composition des parties) (...)
[...] La réflexion sur le beau discours insiste donc sur le vrai mais n'accède pas au beau. - Ma beauté du monde Heidegger met le vrai en rapport avec l'être : on a une expérience du dévoilement. Heidegger s'est efforcé de comprendre dans quel sens la relation à l'oeuvre d'art est une expérience de la vérité. Comment l'essence de l'être, l'ordonnance en un monde, apparaît ou transparaît à travers l'oeuvre ? C'est en cela que réside le travail de l'art = un mode d'éclosion de la vérité. [...]
[...] Le lien entre le beau et lʼâme est la pureté, et cʼest en quoi lʼâme est immortelle. Elle ne va pas recevoir un prédicat opposé à celui de la vie. La séparation de lʼâme et du corps entraîne que le corps périt. La paideia (engendrement dans le beau selon lʼâme) est capable dʼengendrer une âme. Celui qui engendre le fait dans la réminiscence de son dieu. Il cherche alors une autre âme selon son propre dieu et si il la trouve, il va faire advenir cette âme à elle même et, va développer sa propre forme et ses disponibilités qui lui sont propres. [...]
[...] Quʼest-ce quʼun bon plaisir ? A partir de quel moment un plaisir devient-il nuisible ? Que faut-il que nous sachions pour juger les plaisirs ? La doctrine de Platon sur lʼêtre inclut dans lʼêtre lʼaltérité, donc le changement, donc le devenir. SI la sagesse est orientée sur lʼêtre, il nʼy aurait aucun sens que le bien réside dans lʼignorance du plaisir. Le plaisir nʼest pas réductible à la sagesse, la sagesse nʼexclut pas le plaisir, le bien ne méconnaît pas lʼagréable. [...]
[...] On sʼélève au dessus de lʼimage. Le travail nʼest complet que lorsque lʼessence est au dessus de lʼimage. Image nʼest rien dʼautre que la vue de la chose. Lʼaura dit Benjamin suppose que la chose apparaisse dans un lointain. Avec la nécessité de lʼimage nous avons cet éloignement de la chose. La dialectique nʼest donc pas incompatible avec lʼaura si lʼimage la présente adéquatement. Un lieu commun de la pensée argumenté par Platon est quʼun beau discours est un discours opportun. [...]
[...] Le temps du beau PAGE 114 A. B. C. D. La grâce du mécanisme Le calcul de lʼoeuvre Le beau artificiel comme forme de vie Le temps de lʼécriture Page 15/ 149 Philosophie - Culture-Générale - Littérature La beauté - Thème Culture Générale 2008/2009 Première partie : le beau comme aura de la beauté comme événement, singularité, évidence de la chose. Rayonnement de lʼêtre de la chose, le rapport à cela. Essence singulière dans un ici maintenant. Peut valoir pour une oeuvre dʼart, dans tous les domaines de lʼart. [...]
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