C'est l'amour fou entre Julie et Olivier, tous deux âgés de dix-huit ans. Depuis la fin du secondaire, ils ne cessent de passer du temps ensemble. Une fois les parents hors de la maison, ils s'adonnent quelques fois à de petits plaisirs charnels. Ils ont toujours apprécié leurs petites rencontres intimes, jusqu'à ce que Julie apprenne à Olivier qu'elle était enceinte. Cherchant des solutions pour résoudre leur problème, Olivier suggère à Julie de se faire avorter. Dans cette situation, et dans plusieurs autres, l'avortement serait-il un acte moralement condamnable ? (...)
[...] Est-ce que l'avortement est un acte moralement condamnable ? C'est l'amour fou entre Julie et Olivier, tous deux âgés de dix-huit ans. Depuis la fin du secondaire, ils ne cessent de passer du temps ensemble. Une fois les parents hors de la maison, ils s'adonnent quelques fois à de petits plaisirs charnels. Ils ont toujours apprécié leurs petites rencontres intimes, jusqu'à ce que Julie apprenne à Olivier qu'elle était enceinte. Cherchant des solutions pour résoudre leur problème, Olivier suggère à Julie de se faire avorter. [...]
[...] Tout d'abord, selon le principe de l'égalité tiré de l'utilitarisme classique de Bentham, l'avortement de Julie serait moralement condamnable. Le principe de l'égalité tient compte du plaisir et de la souffrance de l'autre, pour montrer que chacun est important et égal aux autres, c'est pourquoi il est possible d'affirmer que chacun compte pour un. Dans cette mise en situation, nous devons considérer ce bébé comme un futur individu au sein de notre société; il faut alors se préoccuper de son plaisir et de ses souffrances. [...]
[...] Donc, selon ce principe de Bentham, l'avortement du futur enfant ne serait pas un acte moralement condamnable. Deuxièmement, le principe de la vie humaine élaboré par Singer est du même avis que Bentham concernant cette question. Selon Singer, pour qu'un individu soit qualifié de personne il doit être capable de se concevoir lui-même comme ayant une existence distincte des autres êtres. De plus, la personne doit avoir une conscience de soi, une conscience de la temporalité et des désirs ainsi que des projets futurs. [...]
[...] Si elle le faisait, son geste serait moralement condamnable, car elle aurait enfreint le principe d'universalisation de Kant. Cette même situation pourrait, encore avec la théorie utilitariste de Bentham, au contraire, être moralement justifiable. Ce concept est celui du bonheur du plus grand nombre. Ce principe correspond au plaisir de la majorité et à la décision que ce groupe choisira. Dans ce contexte, Julie et Olivier seraient sûrement tristes de laisser partir leur futur enfant. D'un autre côté, le fait de ne pas avoir cet enfant à l'âge que les parents ont enlève un énorme poids sur leurs épaules. [...]
[...] Avec cette situation assez fréquente dans notre société, il était question d'identifier si l'avortement de Julie était un geste moralement condamnable. Pour expliquer ce phénomène, il fallait décrire ce geste avec la théorie utilitariste prônée par Jeremy Bentham en se référant au concept de l'égalité ainsi qu'au principe d'universalisation prôné par Kant. Ensuite, pour prouver le contraire, un autre concept de Bentham a été utilisé et il s'agit du principe du bonheur du plus grand nombre. Finalement, l'explication du principe de la valeur de la vie humaine de Singer a suivi. [...]
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