Bon-sens, superstition,dérrationalisée, instrument universel, sceptiques
La raison est une détermination qui varie d'un philosophe à un autre, mais tous s'accordent sur ce point : elle est le propre de l'homme. C'est la faculté qui commande le langage, la pensée, la connaissance et la moralité. Descartes l'assimile au bon sens , c'est à dire à la faculté de juger. Avons nous le droit d'attaquer la raison ? De l'incriminer, de l'accuser, de la rendre coupable ou du moins, responsable de la déchéance humaine ? Pouvons nous nous permettre de critiquer la raison ? Sommes nous en position de le faire ? Attention à ne pas confondre avec un autre sens, par exemple, la raison de vivre. On ne peut pas tout justifier par la raison, on ne peut pas tout démontrer, c'est le principe de la religion. Y a t-il matière à incriminer la raison ?
[...] Il privilégie le coeur, donc la connaissance extra-rationelle. Il a une confiance profonde à la Religion car elle ne peut pas lui mentir. en effet, son mode de connaissance est l'instinct, alors la clarté est plus forte que celle des raisonnements. Le coeur est l'Antre de la raison, il est le siège de l'affectivité, l'organe de la connaissance par des moyens extra-rationnels. La raison d'être n'est pas l'illusion. Il n'est pas non plus dépendant de la raison qui repose sur la démonstration alors que le coeur sent les premiers principes insurmontables plus forts que l'évidence. [...]
[...] Heidegger ne voit pas que la raison est une fin : l'autonomie de la liberté. L'esprit religieux se méfie de la raison. Il ne la chasse pas mais il la remet à sa place. Dieu est hors de portée pour la raison, nous le connaissons par le coeur, le sentiment. La raison se surestime, il faut la faire retomber sur Terre, l'humilier (humus = terre). Pour Pascal, l'idéal serait de tout connaitre par le coeur, donc sans travail de l'esprit. [...]
[...] Y a t-il matière à incriminer la raison ? Les Lumières seraient une possibilité de concilier les expériences religieuses et des expériences de la raison. En 1793, dans La religion et les limites de la simple raison, Kant rationalise l'idée de religion Il prétend que la raison protège la religion de l'intolérance et du fanatisme. La raison d'être des Lumière est de pourchasser l'irrationalisme. La haine de la raison est la mimologie, c'est à dire, le rejet de la science et de l'idée de loi de la nature Elle repose sur une promotion systématique de la superstition (croyance en une irrégularité du cours de la nature). [...]
[...] Les sceptiques attaquent la raison, ils font ressortir sa limitation. La conviction spontanée semble raisonnable ( par exemple, l'existence du monde extérieur) mais ne repose sur rien. La réalité est l'objet d'une adhésion immédiate (donc pas de travail de l'esprit). Elle est le fait du coeur (connaitre par instinct, sans calcul, sans réflexion) plus fort que la raison puisqu'elle est une connaissance primitive. Ce n'est pas la raison qui nous livre les vérités principales, c'est la foi, c'est à dire un sentiment de confiance au -delà de toute chose humaine. [...]
[...] Descartes en dit : instrument universel qui sert en toute sorte de rencontres A t-on le droit de rejeter la raison ? Heidegger accuse la raison, il pait le procès de la science qui fait par le biais de la technique. C'est une sorte d'humanisme, de consécration de l'espèce humaine, l dit que l'homme se serait accordé le droit de faire violence à la nature ( par exemple, la bombe atomique). On remarque ici une tendance à l'irrationalisme : une haine de la raison qui nous empêche de penser, or la raison sonnaient notre pensée, elle lui évite de ne perdre. [...]
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